par vfbrancaleoni@gmail.com

ASSE : les 5 défaillances des Verts en ce début de saison

Dixième en Ligue 1, avec quatre points en trois matches, l’AS Saint-Étienne a sérieusement limité la casse mais le début de saison inquiète.

Voici pourquoi.

De gros soucis sur coups de pied arrêtés

Sur les six buts encaissés par les Verts depuis le début de saison, cinq l’ont été sur coups de pied arrêtés. Trois sur coups francs directs suite à des erreurs individuelles (les deux buts de Toulouse et celui de Bordeaux), deux sur des coup francs indirects. « Nous manquons de détermination sur les phases arrêtées. C’est quelque chose qu’il faut vite corriger. Il y a le positionnement, bien entendu, mais également l’agressivité dont il faut faire preuve sur ce genre d’actions », notait Christophe Galtier la semaine dernière, passablement agacé par le but encaissé face à Milsami où le buteur (Bud) est absolument seul au six mètres pour reprendre de la tête…

Une attaque qui repose presque exclusivement sur Hamouma

S’il s’est un peu fait taper sur les doigts après son exclusion stupide face à Milsami (et son penalty manqué dans le même match !), Romain Hamouma est aujourd’hui l’arbre qui cache le Sahara… Et on exagère à peine. Si l’ancien Caennais a pris naturellement le rôle de patron laissé vacant par le départ de Max-Alain Gradel, autour de lui, on n’est clairement pas au diapason. Yohan Mollo est parti en Russie, laissant sa place à un Kévin Monnet-Paquet au fond du trou et pris en grippe par les supporters ligériens. Jean-Christophe Bahebeck a plutôt séduit lors des premiers matches mais l’intéressé est encore en phase d’adaptation. Tout comme Valentin Eysseric et Neal Maupay, qui viennent tout juste d’intégrer l’effectif. Le cas le plus problématique étant celui de l’avant-centre. Aujourd’hui, les Verts ne disposent que de Nolan Roux, remplaçant naturellement d’un Mevlüt Erding en grande difficulté avant son départ pour Hanovre.

Des recrues pas encore dans le ton

Nolan Roux est bien évidemment celui qui, parmi les six renforts de l’AS Saint-Etienne, fait le plus parler. Il s’agit de la tête d’affiche, de la recrue la plus onéreuse du club jusqu’à présent (deux millions d’euros). A côté, ils sont plusieurs à devoir se greffer au collectif. On pense notamment à Valentin Eysseric et Neal Maupay qui n’ont pas encore 90 minutes dans les jambes avec leurs nouveaux partenaires (et donc pas les automatismes avec eux !). Si ses débuts étaient prometteurs, Jean-Christophe Bahebeck a subi un petit coup d’arrêt physique. Au milieu, le cas de Vincent Pajot est encore une énigme.  Enfin, Benoît Assou-Ekotto, censé remplacer Franck Tabanou, est encore en phase de reprise après un an sans jouer. L’international Camerounais n’est utilisé que dans les gros matches pour l’instant et ménagé sur les autres.

Des cadres défensifs pas au top

S’il ne les a pas directement nommés, Christophe Galtier en avait gros sur le cœur contre sa charnière Bayal - Pogba après le match nul face à Milsami. Il faut dire que le premier, qui pourrait quitter le nid d’ici à la fin du Mercato (Qatar, Turquie), est directement impliqué sur plusieurs buts en ce début de saison. Notamment face à Bordeaux ou contre Târgu Mures. Quant au second, il paie ses exigences au moment de sa prolongation de contrat. A côté de ça, l’A.S.S.E. doit aussi composer avec des François Clerc ou des Jonathan Brison dont le poids des années se voit de plus en plus.

La bonne formule tactique n’est pas trouvée

3-4-3 ou 4-3-3 ou 4-2-3-1, quelle sera la bonne formule pour les Verts cette saison ? Cette question est aujourd’hui celle que doit se poser Christophe Galtier. Durant la présaison, le coach ligérien avait une idée claire : s’appuyer sur la principale force de son effectif - son solide trio Perrin-Bayal-Pogba - et reconstruire autour de la base. La blessure de Loïc Perrin, le départ de l’intérimaire Paul Baysse et la méforme persistante de François Clerc ont poussé le coach des Verts à mettre provisoirement sa défense à trois au rencard. Face à Bordeaux (1-1), Galtier a remis au goût du jour son traditionnel 4-3-3, sans que ce soit réellement probant, la faute à un milieu de terrain moins maître de son sujet que par le passé. Sur les deux derniers matches, il s’est donc orienté vers un 4-2-3-1 avec Benjamin Corgnet puis Valentin Eysseric à la baguette. Là aussi, il y a eu du bon et du moins bon.

Alexandre CORBOZ

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