par Benjamin Danet

ASSE : Les 5 moments forts d'une année 2016 bien morose

Du rire, parfois, des larmes, bien souvent, et de l'ennui face à la tiédeur du jeu proposé.

Les supporters de l'ASSE n'ont que peu exulté en 2016....

17 janvier, Söderlund signe le hold-up

112e derby de l’histoire face à l’Olympique Lyonnais en ce dimanche de janvier au stade Geoffroy-Guichard. Ambiance de feu et tension évidente sur la pelouse entre deux équipes qui n’ont rien oublié des incidents du match aller avec, notamment, la rupture des ligaments croisées de Robert Beric, l’attaquant des Verts, touché par le Lyonnais Jordan Ferri. Dans un match largement dominé par les Lyonnais, ce sont les Verts qui prennent les trois points. Boulette de Tolisso, récupération de Monnet-Paquet et but d’Alexander Söderlund, pour son second match en Vert. L’ASSE signe un parfait hold-up, face au voisin honni. Le peuple vert n’en demandait pas moins.

25 février, le cauchemar de Bâle

16e de finale retour de la Ligue Europa. Les joueurs de Christophe Galtier, vainqueurs à l’aller 3-2, croient signer un bel exploit lorsque Bayal Sall égalise à 1-1 à la toute dernière minute du temps réglementaire. Deux minutes plus tard, la joie se transforme en cauchemar. Zuffi, esseulé dans la surface de séparation, signe un doublé et envoie les Verts en enfer, eux qui exultaient 120 secondes auparavant. Défaite cruelle et élimination difficile à avaler qui sera suivie, trois jours plus tard, par une défaite à domicile en Ligue 1 contre Caen.

8 décembre, la remontada face à Anderlecht

Depuis des mois, les supporters des Verts ne voient plus de jeu et presque plus de buts. Un dur constat pour des fans qui, pourtant, sont toujours là. Leur équipe, pour le dernier match de poule à Anderlecht, offre un spectacle consternant 60 minutes durant avec deux buts encaissés, des pertes de balle aussi indignes que stupéfiantes et un penalty raté (Saivet). Comme souvent, les Verts réagissent ensuite, et de la plus belle des manières avec trois buts inscrits en moins d’un quart d’heure, dont un doublé de Söderlund. Un bel exploit, au cours d’une année bien morose.

12 décembre, direction le théâtre des rêves

C’était l’équipe à éviter. L’adversaire qui vous excite mais qui vous pousse à quitter la compétition. En 16e de finale de la Ligue Europa, l’ASSE tombe sur Manchester United. Ibra, Mourinho, Pogba, Rooney et on en passe. Un tirage qui, nécessairement, rappelle les soirs de grand messe dans le chaudron et redonne le parfum des seventies. La tirage excite les médias et passionne les supporters stéphanois avec plus de 500 000 demandes pour 40 000 places. Le sportif ? Réponse au mois de février avec match aller à Old Trafford, le théâtre des rêves.

14 décembre, le camouflet en Coupe de la Ligue

La Coupe de la Ligue est une compétition importante aux yeux de l’ASSE et de ses supporters. Et pour cause, il s’agit du seul trophée remporté depuis 35 ans. En ce soir de décembre, avec un Kop Nord fermé et la plus faible affluence depuis la prise de pouvoir de Christophe Galtier (14 000), les Verts sont incapables de marquer le moindre but aux Nancéens. Spectacle affligeant et élimination logique. A l’image des prestations fournies dans le chaudron depuis plusieurs mois.

L.T.

Anderlecht 2-3 ASSE: les temps forts par ASSE

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Pour résumer

Du rire, parfois, des larmes, bien souvent, et de l'ennui face à la tiédeur du jeu proposé.

Benjamin Danet
Rédacteur
Benjamin Danet

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