par Alexandre Corboz

ASSE : les vérités touchantes de Stéphane Ruffier sur son avenir

Dans un entretien à Maillot Vert en novembre dernier, Stéphane Ruffier s’était longuement confessé sur son avenir et les orientations qu’il souhaite prendre sur sa fin de carrière.

Dans un entretien à Maillot Vert en novembre dernier, Stéphane Ruffier s’était longuement confessé sur son avenir et les orientations qu’il souhaite prendre sur sa fin de carrière. L’occasion de gratter un peu plus derrière la carapace du portier stéphanois et d’y découvrir un homme profondément attaché à ses terres.

Stéphane, tu as aujourd’hui 29 ans. Comment vois-tu la suite de ta carrière ?

Stéphane Ruffier : Pour l’instant, je suis dans mes bonnes années. Ce qui est sûr, c’est que j’ai l’intention d’aller jusqu’à 35 ans. A ce moment-là, je verrai où je suis, dans quelle forme physique je suis… Après tout dépend du club dans lequel tu évolues, les ambitions sportives…

Comme ton ancien coach Jean-Luc Ettori, pourrais-tu jouer jusqu’à 39 ans ?

S. R : Oui. Si physiquement je suis apte à jouer, je jouerai. Mais il faut que le projet sportif soit intéressant. Je ne me vois pas finir en Ligue 2 ou en National. Il y a l’amour du football bien sûr mais nous sommes quand même des compétiteurs… Pour moi, ce n’est pas une question d’âge mais de physique, de performance et d’ambition. Des gardiens comme Van der Sar ont été performants jusqu’à 41 ans… Après, il n’y a qu’une autre chose qui me fera vraiment quitter le football : ma région.

Le Pays Basque te manque vraiment ?

S.R : Oui. Cela fait 14 ans que j’en suis parti pour les besoins de ma carrière et ça me pèse. C’est chez moi. J’y ai ma famille, mes amis d’enfance… Quand j’en aurais fini avec le foot et que je n’aurais plus le physique pour évoluer au plus haut niveau, je retournerais vivre au Pays Basque. Comme tous les Basques, je suis très attaché à ma région. Des amis d’enfances sont partis pour des raisons professionnelles. Ils sont rentrés un ou deux ans plus tard car ils avaient le mal du pays.

En fin de carrière, pourrais-tu justement évoluer dans un club amateur du Pays Basque ?

S.R : La compétition, la pression du résultat… Tout cela me manquerait. Quand tu as été habitué à une certaine exigence, c’est dur de revenir jouer en DH ou en CFA2. Je garde un souvenir assez nostalgique de mon année en National avec Bayonne quand j’avais 18 ans, des déplacements de 20 heures en bus couchette la veille du match… J’ai vécu ça. J’y ai passé une année extraordinaire mais, à 35 ans, avec tout ce que tu as pu connaître dans le milieu professionnel et quand tu as été habitué durant plus de 15 ans à des trajets en avion, tu peux avoir un peu de mal (Rires). Quand j’arrêterais le foot, c’est aussi parce que je n’aurais plus envie de tout ça.

Recueilli par Alexandre CORBOZ

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