Chaque jeudi soir, désormais, Benjamin Danet, directeur général de But! Editions et supporter acharné des Verts, revient sur l'actualité plus ou moins récente de l'ASSE.
Il faudrait donc faire comme si. Ne pas hurler, ni s'interroger, au sujet d'un mal que l'on peut pourtant qualifier de récurrent. L'ASSE et ses joueurs blessés, chapitre on ne sait plus combien..., l'histoire commence à dater. En septembre 2016, déjà, avec dix joueurs abonnés à l'infirmerie et un Christophe Galtier pressé de calmer tous ceux qui voulaient émettre des doutes sur le staff médical des Verts. "Je voulais insister sur la qualité de mon staff médical qui n'est en aucun cas responsable de ces blessures. Seuls la compétition et les matches blessent les joueurs. Le staff médical soigne les joueurs et ne les blesse pas! J'ai une confiance aveugle en mon staff médical et mon préparateur physique avec qui je travaille depuis 8 ans".
En cause, plus ou moins affirmée à l'époque, la qualité de la pelouse de Geoffroy-Guichard. Devenue billard, cette dernière n'est plus stigmatisée. Au contraire des joueurs, qui, justement, n'ont pas échappé aux critiques de leur entraîneur, Claude Puel. "Peu de joueurs, à part quelques anciens, connaissent l’enchaînement des matches. L’exigence est quotidienne. Il faut bien se nourrir, s’hydrater, dormir aux heures adéquates. Tout ce groupe n’y était pas préparé. On a bien progressé dans l’intensité (…) La haute performance, ce sont les détails. On perd des joueurs qu’on ne devrait pas perdre."
Du mal à comprendre les pépins permanents qui gênent le groupe depuis la reprise. Du mal à comprendre que les jeunes du centre (Abi, Fofana), sortis de la réserve par Puel, n'aient tenu que quelques matches avant de se blesser. Du mal à comprendre cette partie de phrase pleine de sous-entendus du coach de l'ASSE : "L’exigence est quotidienne. Il faut bien se nourrir, s’hydrater, dormir aux heures adéquates. Tout ce groupe n’y était pas préparé."
Seule certitude, l'ASSE aborde le dernier virage de 2019 dans les plus mauvaises conditions. Avec une équipe entière de joueurs blessés et des rêves de points qui vont se fracasser sur la réalité du football professionnel. Face à Montpellier, nos Verts n'ont pu nous offrir que deux occasions et demi en 90 minutes. Triste spectacle qui risque fort de se répéter face à La Gantoise, en Ligue Europa, et contre Rennes, Nice, Reims ou le PSG, tant le leitmotiv sera de limiter le casse et de tenter de grappiller des points.
Onze blessés, ça interpelle. Et ça laisse nécessairement des regrets. Espérons qu'ils ne soient pas encore plus fournis dans quelques semaines lorsqu'on fera les comptes...
B.D.
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