ASSE - Mercato : Celestini, Puel, Vieira... Pourquoi leur arrivée a capoté

Bernard Caïazzo dévoile toutes les coulisses de cette quête.

On commençait à s'inquiéter. Il a en effet fallu attendre cinq semaines, depuis l'annonce du départ de Christophe Galtier, pour que l'ASSE mette la main sur son nouvel entraîneur. L'heureux élu se nomme Oscar Garcia. L'ancien coach du Red Bull Salzbourg est sorti vainqueur d'une lutte à laquelle se sont mêlés, d'après Bernard Caïazzo, "une cinquantaine de noms".

Dans les colonnes de France Football, le président du conseil de surveillance des Verts détailles les raisons qui ont fait capoter, l'une après l'autres, les nombreuses pistes explorées. Ses propos sont retranscrits par le site Poteaux-Carrés.

Claude Puel : un dossier trop long à se décanter

"Nous avons une conversation téléphonique avec Claude Puel après la dernière journée du Championnat anglais. Southampton semble hésitant à son sujet. Il nous explique qu’il doit voir ses dirigeants le lendemain, et qu’en cas de départ le projet de l’ASSE pourrait l’intéresser. Nous avions l’intuition qu’il ne resterait pas, mais que les discussions avec son club pouvaient durer. La suite nous a donné raison."

Patrick Vieira : City n'a pas voulu le lâcher

Patrick dégage une grande maturité. On se dit qu’on tient peut-être un coup, comme Blanc à Bordeaux ou Zidane au Real. Patrick n’en fait pas une question d’argent, il est motivé par le projet. New York City acceptera t-il de le lâcher en pleine saison ? Il semble assez optimiste. De retour à New York, Patrick me rappelle à 23 heures. 'City bloque', me dit-il. Il ne se voit pas faire le forcing vu les bons rapports qu’il entretient avec ses dirigeants. Il est désolé. Je lui dis de ne pas l’être.

Fabio Celestini : pas assez de références

"Il me fait une bonne impression, son approche est originale. Il est monté avec Lausanne, mais vient de terminer avant-dernier du Championnat de Suisse. Peut-être qu’il deviendra un très bon entraîneur, mais le contexte stéphanois nous impose d’être plus exigeant."

Claudio Ranieri : c'était trop cher

Ranieri coûte 3 millions d’euros nets d’impôt par an. Avec cinq adjoints, on monte à 10 millions. Ranieri, qui est un gentleman, nous demande un délai jusqu’au 15 juin. On comprend qu’il veut tester le marché. (...) L’ASSE n’a pas la capacité de réaliser de tels investissements.

Antoine Kombouaré : Guingamp a fait obstacle

"On nous a fait savoir qu’ Antoine Kombouaré avait envie de venir, mais qu’il était bloqué par Guingamp, ce qui est logique. Nous voulons rester corrects avec les clubs, et nous savons qu’Antoine n’est pas du genre à partir au bout d’un an."

Sylvain Opair