ASSE – Mercato : les grosses accusations financières de Gradel contre les Verts

Sur l'antenne de Luis Attaque, Max-Alain Gradel a donné quelques coulisses, en attendant la version des faits de l'ASSE.

Un deal depuis longtemps avec le club

« Je suis parti parce que quand j'ai signé à l'ASSE, on s'était mis d'accord pour qu'au bout de deux ans, je quitte le club. C'était le deal. Après, les choses ne se sont pas passées comme prévu, j'ai eu une grave blessure qui a retardé les choses. Il me restait un an de contrat et j'ai prolongé pour que le club prenne quelque chose, vu ce qu'il avait fait pour moi. »

Un salaire diminué pour prolonger

« Quand j'ai prolongé, j'ai dit que je partais à la fin de l'année. Le président dit OK s'il y a une offre de quatre millions. Le club m'a dit, on diminue ton salaire, mais on te donne une prime d'un million d'euros, qui doit être payée en trois fois. Et même si tu pars, on te la donnera. A la fin de la saison, je veux partir, j'attends qu'on me dise quelque chose, et rien. Je suis déçu parce que les deux présidents se renvoient la balle. Romeyer dit que Caiazzo n'est pas au courant, qu'il n'est pas d'accord. Je ne sais pas comment les gens travaillent là-bas. Mais l'argent qu'on m'a donné, on doit me le rembourser. »

Une reconnaissance de dettes signée contre son gré

« Avant de jouer le premier match contre Villa, avant de me libérer, ils m'ont obligé à signer une lettre de reconnaissance de dettes. J'ai été obligé de signer parce que je n'avais pas le choix si je voulais jouer. Mais au fond de moi, c'était contre ma volonté. »

Gradel, pas payé en juillet, aurait dû toucher 20% sur son transfert !

« Le problème, c'est que j'avais discuté avec le club pour avoir 20% si l'offre dépassait 4 millions d'euros. Et là, aucune nouvelle. C'est dommage que ça se passe comme ça. A un moment donné, je baisse mon salaire pour percevoir une grosse prime. Je joue toute la saison, je reviens même pour jouer en Roumanie. Je peux même vous dire que j'ai joué un mois, le mois de juillet, et je n'ai pas été payé. »

Gradel en veut à Romeyer et Caiazzo

« Les présidents ? J'en veux aux deux. Si Romeyer me tient la main et me dit fais-moi confiance, il ne peut pas me dire ensuite qu'il ne peut pas prendre ses décisions tout seul parce qu'il y a Caiazzo. C'est dommage. »

Pour résumer

Max-Alain Gradel, invité à s'exprimer sur les conditions de son départ des Verts, a donné une version des faits qui accable l'ASSE.

Rédacteur
Julien Collin