ASSE : pourquoi les Verts ont autant galéré à Raon-l'Étape

L'essentiel est fait mais les Verts n'ont pas de quoi être fiers de leur prestation...

Les récupérateurs oublient le replacement

Deux possibilités s'offraient aux joueurs stéphanois après leur ouverture du score : gérer leur avantage en restant à leur place ou tenter de doubler la mise. Visiblement, tous n'ont pas opté pour la même stratégie, l'équipe se retrouvant coupée en deux en seconde période. Les récupérateurs Jérémy Clément et Vincent Pajot n'ont pas toujours fait les efforts de replacement, laissant un no man's land à leurs adversaires en contre-attaque au niveau de la ligne médiane.

Les attaquants rivalisent de maladresse

Le "palmarès" de Valentin Eysseric cet après-midi est le suivant : un tir trop croisé à la 11e, un autre non cadré à la 20e et une balle piquée trop molle face au portier raonnais à la 68e minute. Belle contribution également de Benjamin Corgnet, qui a réussi à manquer le cadre en position idéale à la 85e, avant d'envoyer son tir au but sur la barre. À l'image des deux hommes, les attaquants stéphanois ont manqué l'un après l'autre l'occasion de qualifier leur équipe.

Des pros pas au niveau

Cinq divisions séparaient les deux équipes au coup d'envoi. La différence a pourtant semblé minime entre les 22 acteurs tout au long de la rencontre. À l'exception de Neal Maupay, le meilleur joueur sur la pelouse ce samedi, voire de Jonathan Bamba, décisif sur l'ouverture du score et plein de sang froid lors de la séance des tirs au but, les autres joueurs de l'ASSE ont déçu : Eysseric, Clément, Pajot, Malcuit, Nolan Roux (sorti à l'heure de jeu) et même Loïc Perrin.

Pour résumer

Il a fallu attendre la séance des tirs au but ce samedi pour que l'AS Saint-Étienne élimine Raon-l'Étape en 32e de finale de la Coupe de France.

Rédacteur
julien.demets