ASSE, RC Lens : son nom, son arrivée, ses galères… Les vérités de Nguemo

Morceaux choisis.

Le choix de son flocage “Tsafack”

Mon nom complet est Tsafack NGuemo Joël Landry. Avant, on me connaissait sous le nom de Landry NGuemo mais j’avais désormais envie d’utiliser mon premier nom qui est Tsafack. Est-ce qu’il y a une symbolique derrière ? Non, c’est juste personnel ! J’ai eu six mois pour réfléchir à certaines choses. Quand j’ai eu l’opportunité de rejouer, j’ai préféré mettre ce nom.

Son arrivée à Saint-Etienne

Tout était clair dans ma tête et preuve en est que c’est allé super vite. On m’a dit que Saint-Etienne était intéressé le jeudi. Avec le coach, one s’est pas parlé au téléphone. On s’est vu directement. Il a été très clair, très franc. Je suis arrivé le vendredi et j’ai signé. Je débarque dans un très grand club. Je le savais déjà par le passé. Porter les couleurs de ce club aujourd’hui, c’est une fierté. A moi de répondre aux attentes des supporters.

Son bail de six mois avec les Verts

Certes, c’est court six mois. Mais je suis aussi là suite à un concours de circonstance. A moi de montrer que je n’ai rien perdu de mes qualités. J’espère qu’au bout des six mois, nous pourrons discuter. En tout cas, j’ai envie de me poser. Je n’ai pas pour habitude de rester dans un club de façon éphémère. Moi, j’aime bien rester sur la durée. J’espère que ce sera le cas ici.

Ses six mois à Lens

C’était complexe dans la mesure où le club attendait toujours ses 4 M€ pour recruter. Le président a fait de nombreux voyages à Bakou, multiplié les réunions. Il était toujours optimiste. Évidemment, je l’étais aussi. Durant cette période, je me suis réfugié dans le travail pour ne pas perdre le rythme. Si je m’étais mis à cogiter, j’aurais trouvé le temps long. Sur ces six mois, je n’ai pas vu le temps passé. Ce n’est qu’avec le recul que je me rend compte sur la durée. Je n’ai jamais pensé à arrêter le foot en tout cas !

Son retour à Nancy

Quand j’ai su que la DNCG avait définitivement refusé d’homologuer mon contrat et qu’il n’y avait plus d’espoir, je suis retourné à Nancy. J’étais arrivé au bout de mon aventure à Lens. Comme je ne pouvais pas rester sans rien faire, je me suis entraîné avec la réserve.

Ses galères, son alerte cardiaque…

Ce sont les aléas du foot : des hauts, des bas, des blessures… Oui, c’était des moments difficiles mais ça m’a permis de pas mal de relativiser. Ces derniers six mois, j’ai connu pas mal de péripéties. Aujourd’hui, je suis juste très content d’être vert et de jouer. Même si je sais qu’au bout de six mois peut s’arrêter, je ne me prend pas la tête. C’est l’avenir qui nous le dira…

A.C, à L’Etrat

Pour résumer

Arrivé la semaine dernière dans le Forez, Landry NGuemo Tsafack (29 ans) a enfin été présenté aux médias.

Rédacteur
La rédaction