Depuis plus d'un an, l'ASSE paie les pots cassés d'un conflit larvé entre les Greens Angels, l'une des plus importantes associations de supporters stéphanois, et son président Roland Romeyer.
Les premiers reprochent en effet au second d'appliquer à leur égard une politique répressive, que le dirigeant justifie par les sanctions de la Ligue dont le club fait régulièrement l'objet.
Ce mardi, dans les colonnes du Progrès, Romeyer se dit prêt à accueillir à nouveau les membres des Greens Angels (aujourd'hui auto-dissous) à Geoffroy-Guichard, mais à condition que ceux-ci se plient aux règles.
"Je suis content du comportement des groupes parce qu’il y a longtemps qu’on n’a pas eu de fumigènes. Si les ex-Greens veulent vraiment exister, ils peuvent recréer un groupe en respectant les règlements de la Ligue. Si le gars suspendu dans le vide tombe à Nice, c’est moi qui vais en justice, de même si la petite fille est blessée par le projectile qui tombe à côté d’elle. On forme une famille avec des valeurs et dans cette famille, il y a les supporters. On est contre la violence verbale et physique. Si des associations se créent, je les recevrai à bras ouverts et le club est même prêt à aider les groupes, à faire un effort financier au lieu de payer des amendes."
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Le président stéphanois Roland Romeyer se dit prêt à accueillir à nouveau les membres des Greens Angels, à condition que ceux-ci se plient aux règles.
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