par La rédaction

ASSE : une attaque patraque

Muette face à Lille et Meaux dans les coupes, obligée de s’y reprendre à plusieurs fois face à Brest (victoire 1-0), l’attaque stéphanoise ronronne.

La réception de Bastia (pire défense de l’élite) ce dimanche est donc une aubaine.

En conférence de presse, l’attaque ligérienne était au cœur des discussions. Premier face aux micros, Josuha Guilavogui le reconnait : « Avec nous, c’est tout ou rien ! Je me rappelle des matchs contre Brest et Bastia où on marque beaucoup de buts et d’autres comme face à Sochaux ou Reims où malgré une multitude d’occasions, on n’y parvient pas. Aujourd’hui, on pêche un peu mais comme j’ai dit : c’est une histoire de confiance. Les victoires appellent la confiance et ça amènera les buts. »

Christophe Galtier abonde dans le même sens : « On doit retrouver plus de réalisme. Il ne faut plus caresser le ballon pour le mettre au fond du but mais bel et bien le frapper. Nous devons appuyer davantage nos frappes pour que le gardien ne puisse pas les détourner, que les défenseurs ne puissent pas sauver sur la ligne. » En quelques mots, le coach des Verts a résumé les maux stéphanois : il faut se montrer plus tueur… Et ne surtout pas gamberger.

« Le mental des attaquants n’est pas entamé, assure quant à lui Guilavogui : On peut prendre l’exemple de Brandao qui manque deux occasions face à Lille et nous donne la victoire face à Brest. Nos attaquants ont cette qualité de ne pas douter et de toujours travailler. » Pour Galtier, le cœur du travail réside dans la répétition des efforts : « On est souvent dans la préparation des matchs. Il y a le travail en vidéo, les échanges. On peut aussi travailler à la manière d’un golfeur en mettant des situations en place, des routines dans la gestuelle devant le but, que cela ne devienne pas un réflexe mais un automatisme devant le but… »

Le cas Aubameyang

Un cas suscite notamment les interrogations : celui de Pierre-Emerick Aubameyang qui n’a plus marqué depuis le 10 novembre la réception de Troyes (2-0). «Un buteur fonctionne toujours par cycle. J’essaie d’échanger au maximum avec certaines personnes sur ce qu’est la psychologie d’un buteur. Même si lui ne présente pas de signe visible de doutes, quand il se présente face au but il a automatiquement en mémoire ce qui se passe actuellement. C’est là que nous devons travailler, lui comme nous » , confie Galtier : « Il est juste un peu moins bien mais je lui dis souvent qu’à partir du moment où il se créé des occasions, les buts viendront d’eux-mêmes. Il ne faut pas qu’il se focaliser sur ça. Au contraire, il faut reste calme et froid. Non pas nerveux et chaud. »

Proche de l’attaquant gabonais, Josuha Guilavogui ne doute pas du fait qu’Aubame va rapidement retrouver le chemin des filets : « Il est un peu fâché quand il ne marque pas mais ça reste un bon camarade. Quand Brandao a raté ses occasions, il l’a soutenu et mis en avant quand il a marqué contre Brest. On peut voir qu’il y a une complicité entre les attaquants. Un jour, c’est Aubame. Le lendemain, ce sera Brandao. Il attend simplement que son tour revienne. » Le plus vite sera le mieux. Et pourquoi pas dès dimanche contre Bastia ?

Alexandre CORBOZ, à L’Etrat.

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Muette face à Lille et Meaux dans les coupes, obligée de s’y reprendre à plusieurs fois face à Brest (victoire 1-0), l’attaque stéphanoise ronronne.

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