Cristiano Ronaldo, Real Madrid, Ballon d’Or, salaire à l'ASSE… Les passionnantes confessions d’Aubameyang

Dans son édition du jour, L’Equipe Magazine consacre un long sujet à Pierre-Emerick Aubameyang. Morceaux choisis d’un passionnant entretien.

Evoquant son excentricité, ses goûts vestimentaires et sa passion pour Michaël Jackson et les belles voitures, « Aubame » a fait une jolie dédicace à Cristiano Ronaldo : « Un grand joueur est différent… Par son caractère, sa vision du jeu, son style, etc. Il a ce côté un peu fou. Le public en a besoin. Quel foot fait se lever les gens dans un stade ou devant la télé ? C’est celui que l’on jouait enfant au quartier. Plein de vie, avec des inventions, des grigris, des frappes dans tous les sens… Messi est comme ça. Cristiano Ronaldo aussi. Lui vient de très, très loin. Je l’adore, car il assume totalement son style même s’il déplait à certains. Mon coéquipier Marco Reus aussi. »

Le Real Madrid plutôt que le FC Barcelone

Alors que la presse catalane assurait il y a quelques jours que Pierre-Emerick Aubameyang était fan du FC Barcelone plus jeune, le Gabonais a rétabli les vérités. Comme il nous le confessait à son époque stéphanoise, c’est bien le Real Madrid qui a toujours eu ses faveurs : « Mon rêve d’enfant ? Jouer un jour au Real Madrid… En 2014, avant qu’il ne s’en aille, j’ai fait la promesse à mon grand-père, originaire d’Avila, à 110 kilomètres de Madrid, que j’y jouerais un jour. Ce sera compliqué, mais cela reste dans un coin de ma tête. Petit, je regardais les vidéos d’Hugo Sanchez, le grand buteur madrilène des années 80. Le salto que je fais après certains de mes buts lui rend hommage. Le Real, voire un autre grand club d’Espagne, ce serait aussi le plus beau cadeau pour ma mère, Margarita ».

Objectif : la liste du Ballon d'Or

Questionné sur son statut, l’ancien buteur des Verts a conscience d’être devenu l’un des meilleurs attaquants du Monde mais il ne veut pas s’arrêter là :« En terme de buts, j’y suis cette saison. Sans me prendre pour un autre, je me mets dans le lot. Mon objectif est qu’un jour proche ce soit une évidence pour tous, que ma place dans la liste des vingt-trois pour le Ballon d’Or soit légitime. Depuis des années, j’accumule les heures de travail devant le but. Je dois être capable de marquer dans toutes les situations, au terme d’une course, en pivot, du pied gauche, de la tête, des beaux buts, des buts sales sur une balle qui traîne en fin de match. »

Le rôle du père, le salaire stéphanois...

Enfin, au sujet de son père et représentant Pierre Aubame, « PEA » se veut dithyrambique, parlant sans tabou d’argent et même de son salaire à l’ASSE : « Mon père est mon mentor. J’ai voulu suivre sa trace. A chaque tournant de ma carrière, il m’a bien orienté. En 2012, alors que je viens de marquer 16 buts avec Saint-Etienne, je reçois une offre du Qatar : 10 M€ par an ! Si j’accepte, je mets ma famille à l’abri pour la vie. Nous choisissons de rester à Sainté, où je touche 70 000€ par mois, en sachant que, vu mes qualités, je gagnerai cette somme demain. La saison suivante, Saint-Etienne souhaite m’envoyer à Newcastle. Nous optons pour Dortmund, finaliste de la Ligue des Champions, car mon père a étudié le projet de jeu de Klopp, même si le salaire est inférieur. C’est pour ça que je l’appelle le « prophète ». »