par La rédaction

L1 – OPINION : la seule vraie recrue intelligente de l’hiver est…

Sur la dernière journée de l’année 2013 en Ligue 1, on a eu droit à un véritable festival … de critiques à l’égard des pelouses hexagonales.

Il faut dire qu’à Geoffroy-Guichard comme dans les quatre coins de France à l’exception de Paris et du tant décrié synthétique lorientais, les terrains n’étaient pas des billards mais de vilaines « pâtures » bosselées, digne du football du dimanche. « Des champs de patate » selon le terme consacré. Des techniciens aux présidents en passant par les observateurs, tout le monde y est allé de sa petite remarque acide à l’égard des terrains de jeu. Comment Saint-Etienne ou Marseille qui rénovent leurs stades à coup de millions n’ont-ils pas pensé à se doter d’une pelouse digne de ce nom ? Pourquoi doit-on subir des matchs sur des pelouses comme ça ? Pourquoi jouer l’hiver ? Pourquoi jouer sur des pelouses grasses abimées par la pluie ? Etc.

Paris a tout compris …

Mais on se trompe de débat. La pluie, le froid, les Anglais connaissent ça. Les crampons vissés qui arrachent des carrés de pelouse, c’est une spécialité britannique également. Pourtant, les pelouses de Premier League ressemblent toutes à un « green » de golf. Combien diable est-ce possible ? Parce que les Anglais ont compris très tôt qu’une bonne pelouse ne se mesurait pas qu’à la qualité de la « moquette » posée. Qu’une bonne pelouse, ça devait être bichonné par un vrai bon jardinier. Souvent critiqué pour son terrain, le Paris Saint-Germain l’a compris. Après avoir constaté l’état déplorable du Parc des Princes, les Qataris ont investi dans un jardinier de classe mondiale : Jonathan Calderwood. Un Anglais, élu à plusieurs reprises meilleur jardinier de Premier League pour son travail à Aston Villa. Arrivé l’été dernier, Calderwood a mis en place ses méthodes, quitte à interdire l’accès à la pelouse à Laurent Blanc et ses hommes à la veille d’un match de Ligue de Champions. Résultat : Paris a une grande pelouse, digne de son statut.

… En recrutant un jardinier en prévision de l’hiver

Un jardinier est certes une recrue plus anonyme qu’un joueur. Mais un jardinier n’est pas non plus rémunéré aussi cher… Et il peut faire gagner son équipe, sous réserve que celle-ci soit bâtie pour autre chose que défendre. Plutôt que de critiquer avec véhémence le Mercato d’hiver et d’investir des sommes folles dans des joueurs en janvier, les dirigeants français seraient bien inspirés de bichonner leurs terrains de jeu. L’attrait de la Ligue 1 passe par là. Sans parler de recruter des stars comme Paris ou Monaco, certains clubs séduiraient davantage de joueurs étrangers avec un peu moins d’amateurisme au niveau des installations et des terrains.

A.C

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Sur la dernière journée de l’année 2013 en Ligue 1, on a eu droit à un véritable festival … de critiques à l’égard des pelouses hexagonales.

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