par nicolas.breton

PSG : les + et les - du match nul contre Ajaccio (1-1)

Le score à la mode au PSG en ce moment est le 1-1.

Comme à Montpellier la semaine dernière, les hommes de Laurent Blanc ont été menés (but de Pedretti à la 10e minute) et sont revenus à la marque. Quel bilan tirer de la prestation des Bleu et Rouge ?Lire le résumé du match.

Points positifs :

- Le résultat est évidemment très heureux pour les Corses, qui doivent leur salut aux multiples arrêts de leur gardien Guillermo Ochoa et à leur barre transversale, que Thiago Silva a touchée à deux reprises ! Au nombre d'occasions, Paris méritait de gagner par deux ou trois buts d'écart.

- La première titularisation d'Edinson Cavani est une grande réussite. Il y a son but égalisateur (voir les images), bien sûr, mais aussi une combativité de chaque instant, du pressing, des déplacements et quelques occasions sur centres, ce qui montre qu'il sait déjà se rendre disponible auprès de ses nouveaux coéquipiers.

- Son entente avec Zlatan Ibrahimovic est d'ailleurs sur la bonne voie, ne serait-ce que parce que le Suédois n'a pas hésité à le chercher, lui que certains soupçonnaient d'être "perso". Les deux hommes ont eu des occasions, preuve qu'ils ne "s'aspirent" pas l'un l'autre.

- Très bonne entrée d'Ezequiel Lavezzi sur le côté. L'Argentin a provoqué et créé des brèches. C'est dans cette configuration qu'il se montre le plus utile.

- Ce match nul est un résultat décevant mais on n'ose imaginer le cataclysme qu'aurait déclenché une défaite. Au finale, c'est presque le soulagement qui prime.

Points négatifs :

- Les joueurs parisiens mettront sans doute ce mauvais résultat sur le compte de la malchance, mais leur manque de réussite ne doit pas masquer les habituelles carences de leur jeu. Jusqu'à ce dernier quart d'heure de folie, Thiago Motta et sa bande avaient joué au ralenti, plein axe, et s'étaient montrés incapables de trouver un joueur dans le dos de la défense ajacienne.

- Lucas est l'exemple-même des limites du jeu parisien. Brillant techniquement, le dribbleur brésilien réclame constamment le ballon dans les pieds, ne fait aucune course sans ballon et s'obstine à repiquer. Javier Pastore n'étant pas un milieu gauche naturel, Laurent Blanc n'a plus que ses deux latéraux, Maxwell et Jallet, pour animer les couloirs.

- Pastore, parlons-en : jusqu'où ira la patience de ses dirigeants ? Oui, l'Argentin est capable de geste géniaux. Mais au prix de tant de ballons perdus et de décisions tardives... Il ne faudra pas s'étonner si Lavezzi est titulaire côté gauche la semaine prochaine à Nantes.

- Il y a de la malchance, mais aussi un manque d'efficacité criant. Entré en jeu en fin de rencontre, Marco Verratti a eu le temps, en quatre minutes d'arrêts de jeu, de gâcher trois énormes occasions par excès d'altruisme ou simple maladresse !

- Les victoires de Lyon, Marseille et Monaco font du PSG le seul "gros" à la traîne en ce début de saison...

Bilan : oui, Paris gagnerait ce match neuf fois sur dix s'il fallait le rejouer. Mais il serait trop facile d'imputer à la malchance l'apathie sans cesse constatée depuis plus d'un an du jeu parisien. Trop de techniciens tuent les techniciens. Il manque des joueurs de débordement, des puncheurs, du mouvement et des appels en profondeur à cette équipe. Une réaction rapide est attendue, car les trois autres cadors (ainsi que Saint-Étienne) ont déjà 4 points d'avance.

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Pour résumer

Le score à la mode au PSG en ce moment est le 1-1.

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