L'intitulé de cet article doit sans doute faire rire jaune les supporters du RC Lens, qui ont plutôt eu l'impression tout au long de l'été que leur club était victime de l'acharnement de la DNCG.
Mais ce n'est pas l'avis de tout le monde. Ce mardi matin, dans les colonnes du quotidien L'Équipe, le président caennais Jean-François Fortin, également membre du conseil d'administration de la Ligue, laisse entendre que les Sang et Or ont bénéficié, en vertu du statut et de la popularité du club, d'une certaine mansuétude de la part des instances du football français au moment où se décidait son avenir en Ligue 1.
"On a bien vu que dans certains cas, la situation a été réglée en bousculant un peu les règlements du foot. Parce que c'était untel, on trouvait une dérogation. Avec toute l'affection que j'ai pour Gervais Martel, aurait-on pris la même décision si cela n'avait pas été Lens ? Pas sûr. Or, à partir du moment où les règles sont contournées, on ouvre la porte."
Une opinion évidemment partagée par le FC Sochaux, qui dénonçait la semaine dernière le maintien parmi l'élite du RCL aux dépens des Lionceaux.
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Le président caennais Jean-François Fortin estime que le RCL a bénéficié d'une certaine mansuétude des instances à l'heure où se décidait son avenir en L1.
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