Idéalement placé pour reprendre, dans les prochains jours, le club du Mans, et succéder ainsi à Henri Legarda, Michel Moulin ne compte pas que des amis dans le monde du football.
Ainsi, dans un article publié aujourd'hui par Ouest-France, les présidents de Tours et de Nantes émettent de sérieux doutes quant à la réelle possibilité de Moulin de racheter Le Mans. En cause ? Son investissement financier. Frédéric Sebag, président de Tours, qui avait rencontré Moulin il y a cinq ans : "Dans un premier temps, Michel Moulin est un homme chaleureux, plutôt intéressant et qui connaît bien son sujet. Mais ensuite, il m'est apparu pas très investi et pour tout dire pas très sérieux. Il bouge et parle beaucoup. Mais dès qu'il est question d'argent..." Guère plus tendre, le patron du FC Nantes, Waldemar Kita : "Michel Moulin a sollicité à plusieurs reprises mes avocats pour me rencontrer alors que je n'étais pas vendeur du FC Nantes. J'ai finalement répondu avec courtoisie à sa demande en mai 2011. Et j'ai vite senti qu'il n'avait pas d'argent à investir. Je ne pense pas que Michel Moulin soit véritablement un bon sauveur pour Le Mans FC." Officiellement, Michel Moulin doit faire parvenir au conseil d'administration du club une nouvelle offre demain.
Idéalement placé pour reprendre, dans les prochains jours, le club du Mans, et succéder ainsi à Henri Legarda, Michel Moulin ne compte pas que des amis dans le monde du football.
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