S’il souligne que l’insouciance de l’effectif lensois a souvent été un atout pour bousculer les grosses cylindrées de la Ligue 1, Loïck Landre regrette que cela n’a pas suffi pour l’emporter dans les rencontres face aux concurrents directs.
Et la suite en Ligue 2 semble le préoccuper.
Vous qui faites partie des jeunes joueurs de l’équipe, est-ce que cette saison très difficile peut vous marquer pour la suite de votre carrière, quelle que soit votre prochaine destination ?
Je ne vais pas vous dire que ça va me marquer de manière trop excessive. J’y repenserai, c’est sûr. Mais je pense que ça va me servir. Et ce sera certainement la même chose pour tous les autres jeunes du groupe. Et de manière générale, je pense - enfin j’espère – qu’on ne vivra jamais une saison pire, en tout cas avec autant de soucis à gérer. On peut jouer un maintien, ça arrive dans pas mal de clubs chaque saison. Mais avec autant d’handicaps, je ne pense pas que ça nous arrivera encore un jour. Maintenant, voilà, en ce qui concerne cette saison avec Lens, c’est fait. On ne peut plus revenir en arrière…
Ne pas jouer à domicile pendant un an, l’actionnaire majoritaire du club défaillant, pas de recrutement, etc. Peut-on même dire que cette saison restera unique dans l’histoire du foot français ?
Ça a commencé dès le début de la saison. En juin dernier, on ne savait déjà pas si on allait évoluer en Ligue 1 ou en Ligue 2. Après, on s’est dit que même sans recrue, ça pouvait le faire. Mais on n’est pas partie dans le meilleur état d’esprit possible, c’est vrai… Après, ça nous est tombé dessus de tous les côtés. On n’a pas eu le choix. On va essayer de tirer quelque chose de positif de ça. Ça nous a permis, à nous, les jeunes, de prendre un an d’expérience, de gagner en maturité.
Vous êtes un jeune joueur, certes, mais plus si jeune que ça quand même (24 ans). Un retour en L2 serait-il gênant pour la suite de votre carrière ?
Pour le moment, je n’ai pas envie de parler de mon avenir. Forcément, quand on a goûté à la Ligue 1, on a envie de continuer à progresser. Repasser par la case Ligue 2, c’est sûr que ça freine la progression.
Propos recueillis par notre correspondant à Lens, Benoît Dequevauviller
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S’il souligne que l’insouciance de l’effectif lensois a été un atout pour bousculer les gros de Ligue 1, Loïck Landre regrette que cela n’a pas suffi.
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