Mené 2-0 à l’heure de jeu, le RC Lens a réalisé un énorme come-back sur la pelouse de l’AS Saint-Etienne (3-3) grâce à des réalisations des remplaçants Yoann Touzghar (60e et 69e sur penalty) et Pablo Chavarria (77e).
1. Un mental à toute épreuve
Si les Sang et Or n’ont pas encore gagné en 2015, la tendance qui se dégage lors des trois derniers matches face à Reims, Bastia et donc Saint-Etienne est que l’équipe d’Antoine Kombouaré n’a pas lâché et qu’elle a du répondant. A 2-0 sur la pelouse d’un candidat à l’Europe, beaucoup d’équipes auraient lâché. Pas les Sang et Or qui ont eu le mérite d’y croire et auraient même pu revenir du Chaudron avec trois points. L’énorme public lensois, présent en masse à Geoffroy-Guichard, peut de nouveau être fier de ses hommes.
2. Kombouaré, un coaching gagnant
Si on peut voir le verre à moitié plein en se disant qu’Antoine Kombouaré n’avait qu’à aligner Yoann Touzghar et Pablo Chavarria au coup d’envoi pour gagner le match, on peut aussi saluer le coaching du Kanak. On a souvent dit que le RC Lens n’avait pas de banc de touche. Ce soir, on nous a prouvé le contraire avec trois buts directement venus du banc dont le dernier signé de Pablo Chavarria (77e), pourtant très incertain pour ce match.
3. Touzghar, le grand pardon
Complètement hors du coup durant les 45 minutes qu’il a passé sur la pelouse (16 ballons joués, 8 ballons perdus, 50% de passes réussies), Adamo Coulibaly a cédé sa place à la mi-temps à l’autre co-meilleur buteur du club, Yoann Touzghar dont c’était le grand retour en équipe première après le clash qui l’a opposé à Antoine Kombouaré durant le Mercato. Le néo-Tunisien s’est relancé par un important doublé d’une frappe lointaine (60e) puis d’un penalty (69e). Quel retour !
4. Une volonté d’attaquer et de proposer quelque chose déjà présente en début de match
Face à des Verts fragilisés par deux défaites consécutives, les Artésiens ont d’abord vendangé de nombreuses situations, entre les frappes trop molles de Cyprien (11e, 29e), les énormes ratés de Valdivia (14e), Le Moigne (30e) et Chavarria (66e), la frappe de Guillaume (68e) ou la tête sauvée sur la ligne de Kantari (30e). Comme le disait Ruud van Nistelrooy, les buts c’est comme le ketchup : parfois ça ne vient pas, parfois ça sort tout d’un coup. C’est ce qui s’est passé après l’heure de jeu.
5. Encore une fois, les Sang et Or se sont mis en difficulté tout seul
Entre la prestation très décevante de Jean-Philippe Gbamin en grosse difficulté face à Ricky van Wolfswinkel puis Mevlüt Erding et Ahmed Kantari qui a offert le but du 2-0 sur un plateau aux Verts, la charnière centrale nordiste a donné le bâton pour se faire battre. Si le Racing a réalisé un improbable retournement de situation en arrachant le point du nul sur un spectaculaire (3-3), il le doit aussi à la fragilité de son équilibre défensif.
Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard
Mené 2-0 à l’heure de jeu, le RC Lens a réalisé un énorme come-back sur la pelouse de l’AS Saint-Etienne (3-3).
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