RC Lens : 4 points à améliorer pour vraiment croire au maintien après Toulouse (1-0)

Au terme des 90 minutes, les locaux se sont imposés sur la plus petite des marges (1-0) et ont débloqué leur compteur victoire en championnat pour 2015. Malgré ces trois points, le parcours est encore très long pour les hommes d'Antoine Kombouaré.

La pelouse n’excuse pas toutC’est un match rythmé de séquences intéressantes et de passages bien plus ennuyeux que nous ont livré le Racing Club de Lens et le Toulouse FC. Il est vrai que le Stade de la Licorne n’offre pas les conditions optimales pour développer du beau jeu mais les Lensois vont trop souvent au plus pressé, oubliant parfois les bases du football. Que ce soit les longs ballons aériens ou les phases de jeu « on s'échange la balle de la tête » avec l’adversaire, certaines de ces opportunités auraient du être mieux exploitées avec un jeu plus posé. De plus, quand le Racing construit les occasions sont au rendez-vous… comme cela a été le cas sur la talonnade de Jérôme Le Moigne (1e), les débordements d'Adamo Coulibaly (26e, 53e) ou sur le but de Pablo Chavarria (77e).

Un pressing trop vite oubliéAprès 12 très bonnes minutes de jeu dans l’intensité, le RCL a perdu pied sans raison apparente laissant la possession au TFC les 15 minutes suivantes. Ce changement de physionomie est difficilement explicable et les Lensois auraient pu le payer cher, si les visiteurs avaient été plus réalistes (Adrien Regattin 17e, Oscar Trejo 20e, Wissam Ben Yedder 21e). La rencontre s’est par la suite équilibrée mais le RCL n’a pas su retrouver ce mordant du premier quart d’heure.

Rudy Riou, trop souvent dernier rempartLa maladresse est une erreur récurrente chez les défenseurs lensois : relances plein axe, mauvaises passes, dégagements dévissés, etc. Sur des phases anodines, le RCL a offert au TFC quelques situations en or pour ouvrir le score. Seul un très bon Rudy Riou a évité le pire avec notamment un arrêt réflexe exceptionnel peu après le quart d’heure de jeu.

Lalaïna Nomenjanahary surnage dans cette équipe lensoiseS’il ne fallait retenir qu’un seul nom, ce serait celui de Nomenjanahary. Dès le début du match, le Malgache s’est montré tranchant sur son côté droit. Premier à provoquer, il n’a pas rechigné aux efforts défensifs pour récupérer les ballons ou empêcher les attaques toulousaines. Il y a peut-être du déchet dans son jeu mais par son explosivité et son audace, est-ce que le maintien pour les Lensois ne passerait par l’état d’esprit de 11 Lalaïna ?

Pour résumer

C'était plus qu'un match de la mort, c'était le match pour la survie en Ligue 1 qui a opposé le Racing Club de Lens au Toulouse FC.

Rédacteur
Philippe Kallenbrunn