RC Lens : son choix, son image, son genou... Les vérités de Yannick Cahuzac

Arrivé cet été au RC Lens en provenance du Toulouse FC, Yannick Cahuzac s'est longuement confié à L'Equipe. Morceaux choisis.

Sur le choix de rejoindre Lens

« Toulouse m'avait fait une proposition d'un an supplémentaire. À la fin, deux saisons. C'était beaucoup plus intéressant. Mais j'avais déjà donné ma parole à Lens. Je n'aime pas revenir sur ce que j'ai dit. Je n'ai pas de regret. Je ne suis pas venu pour des raisons financières mais avec des objectifs. »

Le rôle de Jean-Louis Leca dans sa venue

« Sa présence m'a permis de mesurer le fonctionnement interne du club et, au-delà de l'amitié qui nous lie, de prendre une décision fiable. Quand tu es contacté, on te vend parfois du rêve. Là, les deux m'ont séduit ».

Sur la pression du public

« C'était plus dur à Bastia avec le poids du nom, le fait de jouer chez soi. J'avais plus de pression. J'étais beaucoup plus jeune. À Lens, cette pression me transcende plus qu'autre chose. Ce soutien nous donne l'envie de donner encore plus. »

Sur son image de joueurs à cartons (4 déjà)

« Je regrette plus les cartons cons. Contre Auxerre, c'était plus une contestation. On m'a donné cette image de joueur à cartons... Je n'en ai pas pris beaucoup à Toulouse (13 jaunes et 1 rouge en deux saisons de L1, NDLR). Je pense que j'ai un problème avec certains arbitres sur la façon dont ils exercent leur autorité. Ça se passe très bien avec d'autres. À moi de me canaliser et de rester dans mon match. »

Sur son genou gauche récalcitrant

« Parfois, il m'embête pour des soucis de cartilage. Ça fait un moment que j'ai ces douleurs. Ça ne m'a pas empêché de faire une trentaine de matches par saison à Bastia, vingt-cinq à Toulouse, où j'ai vécu deux belles saisons. Je fais des soins au quotidien. Je suis plus sur la fin de ma carrière, moins fou-fou. Je profite au maximum de l'instant présent.»

Arnaud Carond