FC Barcelone : comment la MSN s’est fait violence face à l’Atlético Madrid (2-1)

Éclairage au cas par cas. 

Lionel Messi, le plus irrégulier

Pendant un temps, on s’est demandé où était passée la magie de Lionel Messi ? Depuis la fin de la première période contre le Real Madrid, le lutin argentin semblait un peu moins aérien. Manquant de précision dans ses dribbles, ses appels et même ses frappes (une reprise de volée très vilaine en début de match), « La Pulga » a été pris dans la tenaille madrilène en première période. Par la suite, à l’instar de toute son équipe et bien aidée par l’infériorité numérique adverse, Messi est monté en régime. D’abord sur une reprise acrobatique de peu à côté, puis sur une frappe rasante avant l’heure de jeu. Le prodige argentin a su impulser la rébellion des siens, qui étaient trop statiques jusque-là.

Luis Suarez, le plus décisif

5, il s’agit du nombre de ballons disputés par Luis Suarez après une demi-heure de jeu. Tout était dit ou presque puisque, pendant une heure de jeu, l’attaquant uruguayen n’a pratiquement pas pesé ce soir. Aspiré dans la défense de l’Atlético, ce dernier a alors peiné en venant s’enfoncer dans l’axe. C’est en prenant plus du recul et en venant chercher des ballons plus bas qu’il a repris vie. Plus au contact du ballon et enfin utile au jeu de son équipe, il a pris confiance et son but de renard est venu récompenser sa débauche d’énergie (63e). Sa tête surpuissante catapultée quelques minutes plus tard dans les filets de Jan Oblak (74e) est alors venue confirmer quel incroyable goleador il était.

Neymar, le plus virevoltant

Ce fut l’élément le plus régulier de la MSN pendant tout le match tant il a été constant dans ses provocations. En une seule occasion, Neymar aurait même pu donner une autre physionomie à la rencontre en première période. Alerté sur un centre de la droite, le prodige brésilien a catapulté sa tête au-dessus de la barre alors qu’il avait tout pour ouvrir le score. Neymar, piqué au vif, ne s’est pas arrêté là et a tenté sa chance à plusieurs reprises, trouvant même la barre sur un enroulée magnifique (50e), puis les gants mais sur Jan Oblak (55e). Insaisissable balle au pied, le Brésilien a confirmé qu’il était indispensable dans l’animation offensive. Surtout dans un (demi) jour sans de Messi et de Suarez.

Ce petit tableau comparatif entre les deux périodes suffit en un seul coup d’oeil à comprendre le changement de physionomie du match...