par nicolas.breton

FC Nantes : les + et les - de la défaite à Evian TG (2-0)

Sept matches, deux nuls, cinq défaites.

Tel est le bilan du FC Nantes en championnat depuis la mi-janvier. Ce vendredi, les hommes de Michel Der Zakarian se sont inclinés sur le terrain d'Evian TG (2-0). Le mal est profond.

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Points positifs :

- Durant les 45 premières minutes, la récupération nantaise a été excellente. On ne compte plus le nombre de fois où Birama Touré, Lucas Deaux ou les latéraux ont coupé une relance savoyarde au niveau de la ligne médiane. Positionnés haut, proches les un des autres, les Canaris ont retrouvé l'espace d'une mi-temps une agressivité et une cohésion absentes des derniers matches.

- Par sa combativité et la qualité de ses centres, Banel Nicolita a montré qu'il méritait davantage de temps de jeu que ce que son entraîneur lui a accordé cette saison. Itay Shechter a de nouveau effectué une entrée encourageante puisqu'il aurait pu obtenir un penalty dans les arrêts de jeu. Enfin, Papy Djilobodji reste le seul Canari, parmi les révélations de la première moitié de la saison, à maintenir un excellent niveau de jeu.

Points négatifs :

- Quelle deuxième période décevante ! Dès l'instant où Evian TG a haussé le rythme et misé davantage sur le redoublement de passes, la formation nantaise s'est retrouvée aux abois, incapable de couper les offensives des Evianais et de se projeter dans leur camp.

- En cause, peut-être, la stratégie rigide de Michel Der Zakarian, qui change les hommes (Aristeguieta et Nicolita faisaient ce soir leur retour), rarement un système en 4-3-3 dont les joueurs semblent aujourd'hui prisonniers. Une impuissance telle qu'il n'y a même pas eu de réaction nantaise après les deux buts de l'ETG !

- Le jeu d'attaque reste la grande faiblesse des Canaris. Le déchet technique le dispute au manque de solutions. Et lorsque Filip Djordjevic n'est pas là pour cacher la misère, cela donne zéro but inscrit lors des trois dernières journées. Heureusement que le Serbe a désormais purgé sa suspension, même si son retour ne résoudra pas les problèmes dans la construction.

- Cinq buts encaissés en deux matches. Même la défense, qui offrait jusqu'alors certaines garanties, commence à montrer des signes de faiblesse. Les ballons dans le dos ont fait souffrir la charnière centrale, à l'image du second but des locaux.

- Olivier Veigneau a souffert le martyre en seconde période face à Modou Sougou. L'arrière gauche aurait d'ailleurs dû coûter un penalty à son équipe pour une main dans sa surface (75e) mais l'arbitre M. Varela a été indulgent. Lucas Deaux semble également très loin du niveau qui était le sien à l'automne. Quant à Fernando Aristeguieta, titulaire, on l'a très peu vu.

- Johan Audel est sorti blessé. Après avoir disputé trois matches de suite, il fallait s'y attendre venant d'un joueur décidément en cristal, même s'il ne s'agirait cette fois que d'une béquille.

Bilan : arrêtons de résumer la mauvaise passe du FC Nantes à un relâchement mental, comme si le regain de forme de l'équipe n'était question que de volonté. Ce serait nier des problèmes plus graves : les joueurs d'attaque apparaissent trop limités pour combler l'absence de Djordjevic et le jeu de l'équipe est devenu prévisible. Un bouleversement tactique ou une large revue d'effectif s'imposent.

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Pour résumer

Sept matches, deux nuls, cinq défaites.

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