Ancien président de l'OL, Jean-Michel Aulas a expliqué que l'OM ne pouvait être exonéré des incidents survenus à l'extérieur de son stade. Sauf que lui avait tenté de le faire en mars 2018 après un match contre le CSKA Moscou.
Mercredi, L'Equipe a publié une interview au vitriol de Jean-Michel Aulas, dans laquelle l'ancien président de l'OL réclame des sanctions sévères à l'encontre de l'OM après les incidents de dimanche. Son argument principal étant : "Je suis membre du comex de la Fédé, du conseil d'administration de la Ligue, j'ai trente-six ans de présence dans le foot. Tout en prenant les précautions d'usage, je peux dire que l'on ne peut pas s'exonérer de toute responsabilité quand on est en charge d'un club ou de la force publique".
Seulement voilà, malgré toute son expérience, JMA a tenté de "s'exonérer de toute responsabilité" en mars 2018 après un match de Coupe d'Europe contre le CSKA Moscou (2-3). Des violences avaient eu lieu avant la partie et l'OL s'était défendu en expliquant qu'il ne pouvait pas être jugé responsable étant donné qu'elles avaient eu lieu en dehors du Groupama Stadium. Les Gones avaient risqué une exclusion des compétitions européennes mais ils avaient finalement écopé de deux matches à huis clos, dont un avec sursis. Aulas aurait-il des trous de mémoire ou sa mauvaise foi légendaire aurait-elle encore frappé ?
Le calendrier de l'OL pour la saison 2023-24
Aulas Jean-Michel. Le cousin du Jean-Michel Aulas qui demande des sanctions contre l’OM pour des incidents graves «survenus en dehors du stade ». pic.twitter.com/gZ8nUi7i31
— Laurent d'Ancona (@laurentdancona) November 1, 2023
En expliquant dans son interview à L'Equipe que l'OM ne pouvait être dédouané des incidents de l'Olympico au prétexte qu'ils ont eu lieu en dehors du stade Vélodrome, Jean-Michel Aulas s'est tiré une balle dans le pied car lui a fait la même chose en 2018 après la visite du CSKA Moscou.
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