par julien.demets

Ligue 1 : l'équipe-type des têtes à claque des matches aller

En ce 1er janvier, la rédaction de But! Football Club vous propose ses équipes-types plus ou moins décalées de la première moitié du championnat.

Il n'y a pas que le PSG en Ligue 1. Certes, les hommes de Laurent Blanc comptent une large avance sur leurs poursuivants, mais d'autres équipes, d'autres joueurs se sont révélés. À l'inverse, des cadors tels que l'OL ou l'OM ont déçu. Faisons donc le bilan de cette première moitié de championnat avec nos sept équipes-type.

L’équipe-type des matches allerL’équipe-type des flopsL’équipe-type des révélationsL’équipe-type des joueurs qu’on croyait à la retraite– L’équipe-type des têtes à claque– L’équipe-type des joueurs qui pourraient partir au mercatoL’équipe-type des joueurs portés disparus

Place désormais aux onze joueurs qui, par leur déclarations, leur comportement ou leur niveau de jeu, sont devenus la cible des supporters, des consultants, ainsi parfois que de leur coéquipiers.

Gardien

Ali Ahamada (Toulouse FC)

Depuis ses quelques bourdes la saison passée et la précédente, le dernier rempart toulousain est devenu le souffre-douleur des stades de Ligue 1 ou de l'humoriste Julien Cazarre. Il se dit depuis quelques jours que le portier de 24 ans pourrait être laissé libre par son club formateur et rejoindre la Turquie, loin des lazzis hexagonaux. C'est peut-être mieux ainsi.

Autres nommés : Geoffrey Jourdren (Montpellier HSC), Kevin Trapp (PSG).

Défenseurs centraux

Mapou Yanga-Mbiwa (OL)

Joueur le moins bien noté par L'Équipe sur la phase aller, le stoppeur lyonnais a multiplié les erreurs depuis son arrivée. Ses propos en conférence de presse le 22 octobre ont en outre traduit un profond mal-être chez le joueur de 26 ans, à qui ses coéquipiers ne parviennent plus, selon Jérémy Morel, à remonter le moral. Déprimant sur et en dehors du terrain.

Rolando (OM)

Quelques matches ont suffi à faire de « Rolande » le nouveau punching-ball du Vélodrome. Il faut dire que la vitesse et l'habilité du Portugais feraient passer Jérémy Morel pour Paolo Maldini. Sommes-nous les seuls à qui Rolando rappelle immanquablement Helder, ce stoppeur portugais passé par le PSG en 2004 et devenu, par sa lenteur, la risée du Parc ?

Autre nommé : Karim Rekik (OM).

Arrières latéraux

Grégory Van der Wiel (PSG)

Lui, c'est plutôt pour le réveiller qu'on aurait envie de lui mettre des claques. L'arrière droit néerlandais n'est pas un mauvais joueur mais plafonne depuis deux saisons. Surtout, l'explosivité de son concurrent Serge Aurier ne fait que souligner l'absence d'initiative de VdW, qui semble toujours se demander, derrière ses grands yeux apeurés, ce qu'il fait sur un terrain.

André Biyogo-Poko (Girondins de Bordeaux)

Les performances de l'international gabonais n'ont pas été très convaincantes en cette première moitié de championnat. Mais laissons lui le bénéfice du doute : son poste naturel n'est pas celui de latéral gauche mais de milieu de terrain. Ce qui est plus embêtant, c'est l'indiscipline de Poko, joueur le plus souvent averti (8 cartons jaunes) et exclu (2 rouges) de Ligue 1.

Autres nommés : Paola De Ceglie et Brice Dja Djédjé (OM), Julian Palmieri (SC Bastia).

Milieux défensifs / relayeurs

Yannick Cahuzac (SC Bastia)

Son coup de coude à la gorge de Lucas (non sanctionné) lors de la venue du PSG résume le personnage : le capitaine corse est l'un de ces esthètes du tacle à la carotide sans qui la Ligue 1 ne serait pas tout à fait elle-même. Cahuzac ne laisse personne indifférent : il y a ceux qui le détestent et ceux qui le détestent encore plus. Les autres sont supporters de Bastia.

Corentin Tolisso (OL)

Dauphins du PSG il y a six mois, les Gones n'occupent aujourd'hui que la 9e place du classement. Un échec que beaucoup imputent aux nouveaux cadres de l'effectif (Lacazette, Ferri...), augmentés en juillet mais incapables d'assumer leur statut. Décrit comme capricieux, voire hautain, par ses coéquipiers et/ou adversaires, Tolisso symbolise cet OL miné de l'intérieur.

Adrien Rabiot (PSG)

Incorrigible Rabiot. Auteur, durant la blessure de Marco Verratti en novembre, d'un excellent intérim, l'international Espoirs commençait enfin à faire parler de lui pour son football et non ses caprices. Hélas, en réclamant un prêt en guise de « cadeau de Noël » sur l'antenne de TF1, le joueur de 20 ans s'est remis son président, son coach et les supporters à dos.

Autres nommés : Lucas Deaux (FC Nantes), Ismaël Diomandé (ASSE), Alaixys Romao (OM), Benjamin Stambouli et Marco Verratti (PSG).

Meneurs de jeu, ailiers

Sofiane Boufal (LOSC)

Même s'il a inscrit 5 buts, le meneur nordiste doit encore expurger son jeu de ses quelques fioritures : dribble de trop, chambrages inutiles, individualisme forcené... Certains de ses coéquipiers se sont d'ailleurs chargés de le lui rappeler, par la voix (n'est-ce pas Florent Balmont ?) ou de façon un peu plus rude (Renato Civelli a failli lui en coller une à l'entraînement).

Lucas (PSG)

Sentiment contrasté que celui laissé par l'ailier brésilien. Ses 4 buts et 3 passes décisives en L1 constituent les meilleures stats de sa carrière tricolore à ce stade de la saison, mais Lucas conserve les mêmes indécrottables défauts, notamment celui de s'empaler sur la défense adverse une demi-douzaine de fois par match. Cela commence à devenir lourd...

Autres nommés : Jean-Christophe Bahebeck (ASSE), Ezequiel Lavezzi (PSG), Paul-Georges Ntep (Stade Rennais), Lucas Ocampos (OM).

Attaquants

Michy Bashuayi (OM)

Le même syndrome que Boufal. Avec 11 buts, l'avant-centre phocéen a répondu aux attentes. Mais cette statistique masque une certaine inefficacité, l'international belge ayant généralement besoin de quatre occasions pour en mettre une au fond. Surtout, sa conception du football interdit toute passe vers un coéquipier. Certains commencent d'ailleurs à s'en plaindre...

Autres nommés : Claudio Beauvue (OL), Brandao (SC Bastia), Edinson Cavani (PSG), Diego Rolan (Girondins de Bordeaux), Emiliano Sala (FC Nantes), Junior Tallo (LOSC), Majeed Waris (FC Lorient).

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Pour résumer

En ce 1er janvier, la rédaction de But! Football Club vous propose ses sept équipes-types plus ou moins décalées de la première moitié du championnat.

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Rédacteur
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