par Raphaël Nouet

L'instant OM : Jacques-Henri, Andoni et Rudi sont dans un bateau (ciel et blanc)...

Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l'actualité chaude de son club de cœur.

“Avant toute chose, un grand merci aux Olympiens pour leur "performance" de samedi ! J'étais parti pour un week-end difficile sur le plan familial et je comptais sur eux pour m'apporter un petit rayon de soleil dans un ciel gris. L'éclaircie a duré un quart d'heure. Puis les passes ratés ont succédé à l'immobilisme, qui lui-même a précédé les interventions en retard. Le SCO, certes un club qui ne nous réussit historiquement pas, était amoindri ; il a réussi l'exploit de prendre un point au Vélodrome, qui aurait pu être multiplié par trois sans le concours de la barre transversale.

Inutile de tirer à vue sur les joueurs, c'est trop tard. Cette saison 2018-19 est pourrie jusqu'à l'os. Ce qu'il faut maintenant, c'est initier un nouveau projet en changeant une ou plusieurs des têtes pensantes de l'OM. Jacques-Henri, Andoni et Rudi sont dans un bateau, lequel jette-ton à l'eau ? Vous l'aurez compris si vous lisez régulièrement cette chronique, je crois profondément en Jacques-Henri Eyraud. Je ne dis pas qu'il est parfait, loin de là. Mais il est hyper professionnel et, surtout, il retient les leçons de ses erreurs. Combien de présidents de l'OM ont pu se targuer d'avoir ces deux qualités depuis la création du club ?

"La marche était trop haute pour lui ou l'effectif pas suffisamment qualitatif pour le football qu'il propose, c'est selon. En tout cas, c'est merci et au revoir."

Reste donc Zubizarreta et Garcia. A la trêve hivernale, je disais qu'il fallait se séparer de l'entraîneur, et je n'en démords pas. Le bon Rudi a fait tout ce qu'il a pu mais force est de reconnaître qu'il manque quelque chose. Il est des hommes et des clubs qui ne vont pas ensemble, Garcia et l'OM, c'est ça.

J'estime beaucoup Rudi Garcia mais à Marseille, ça ne le fait pas. Bonne chance à lui pour la suite, merci pour avoir fait progresser l'équipe et qu'il nous excuse par avance si l'on retient de ses presque trois saisons son incapacité à battre les gros et que l'on atténue le parcours en Europa League 2018 avec les stats horribles loin du Vélodrome (6 défaites, 3 nuls, 1 victoire). La marche était trop haute pour lui ou l'effectif pas suffisamment qualitatif pour le football qu'il propose, c'est selon. En tout cas, c'est merci et au revoir.

Et Zubi ? A son arrivée, un collègue qui l'a côtoyé en Espagne m'avait juré qu'il était surcoté et feignant. Feignant, je pense que c'est exagéré. Surcoté, par contre... Le Basque a un gros défaut pour un club comme l'OM, c'est qu'il demeure trop en retrait. Il n'impose pas ses vues même quand il sait qu'il a raison. Laisser Garcia décider du recrutement, ce n'était pas l'objectif initial d'Eyraud. L'objectif, c'était de décider à trois. Quand il y avait désaccord entre les deux, pourquoi est-ce systématiquement Garcia qui l'emportait ? Arsenal le convoite, paraît-il. Si c'est vrai, je serais le président, je laisserais Zubizarreta choisir. En lui imposant de se montrer plus ferme, plus décidé, de mettre un peu plus ses c... sur la table pour reprendre une expression marseillaise, s'il reste."

R.N.

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Pour résumer

La saison étant terminée pour l'OM, les objectifs n'ayant pas été atteints, il faut un ou des coupables. A choisir parmi Eyraud, Zubizarreta et Garcia.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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