RC Lens : les trois signaux positifs reçus par Casanova à Brest (2-1)

Le RC Lens a ramené une belle victoire d'un déplacement chez le leader de Ligue 2, le Stade Brestois (2-1).

En plus d'une excellente opération comptable, les Sang et Or ont également donné quelques enseignements très positifs à leur coach.

Bostock, plus que jamais le patron

A la mi-temps, John Bostock frôlait déjà la cinquantaine de ballons joués. Et il a terminé le match autour de la centaine. Voilà de longues semaines que le milieu trinidadien est annoncé comme le patron du jeu lensois. Nouvelle démonstration ce soir avec un match plein où tous les ballons ou presque sont passés par lui. Mais John Bostock n'est pas que la pierre angulaire du milieu lensois, il est aussi celui qui crée les occasions décisives. Son corner, mal repoussé par Hartock, a permis à Cvetinovic d'ouvrir la marque. Sa frappe sur le poteau est ensuite revenue sur Cristian Lopez qui a donné la victoire aux siens.

Il faut des exploits pour tromper Douchez

Au milieu de la deuxième période, tout le stade Francis Le Blé a eu le souffle coupé devant une parade magistrale de Nicolas Douchez. Son horizontale et sa main ferme sur un coup franc puissant de Battochio ont impressionné. Un nouvel arrêt déterminant de Douchez qui s'est déjà interposé par deux fois face à Maupay dans une situation idéale pour le Brestois. Au final, il aura fallu un exploit technique du joueur prêté par l'ASSE pour réussir à battre Nicolas Douchez qui, en bon capitaine, donne un formidable exemple.

Les recrues de fin de Mercato entrent dans le moule

Doucement mais sûrement, les recrues arrivées lors du 31 août parviennent à se fondre dans le collectif lensois. Trois des quatre étaient titulaires avec un bilan global satisfaisant. Karim Hafez occupe bien son couloir gauche et n'hésite pas à apporter offensivement, même si le but de Pelé est venu de son côté. Victor Klonaridis, arrivé en cours de forme à Lens, n'a pas compté ses efforts et ses bons appels mais n'a pas été forcément bien servi. Cristian Lopez, surtout, a été décisif en faisant parler son sens du but pour deviner avant tout le monde que la frappe de Bostock pouvait lui profiter. Le troisième but en six matchs pour l'attaquant espagnol.

Julien Pédebos