Le souverain de la Principauté de Monaco, le Prince Albert II, n'apprécie pas du tout la politique sportive de l'ASM ni les déboires judiciaires de son président, Dmitry Rybolovlev.
Il y a deux ans, pour son retour en Ligue 1, l'AS Monaco avait effectué un recrutement cinq étoiles (James Rodriguez, Toulalan, Falcao, Moutinho…) qui laissait augurer une haute lutte avec le Paris Saint-Germain dans les années à venir. Sauf que les déboires financiers de son président, Dmitry Rybolovlev, qui a perdu la moitié de sa fortune lors de son divorce, ont poussé ce dernier à réduire la voilure. Place désormais à un projet low cost consistant à acheter des jeunes pépites pour les revendre au prix fort. Une stratégie qui a plutôt pas mal réussie la saison passée (quart de finale de C1, 3e place en L1) mais qui connaît des ratés cette saison, avec en prime des problèmes judiciaires pour Rybolovlev.
Des résultats “très moyens, insuffisants”
Tous ces tracas ont énervé le Prince Albert de Monaco, grand supporter de l'ASM et désireux d'avoir un club à l'image de son état, fort mais calme. Dans les colonnes de “Monaco Matin”, son Altesse s'est montrée particulièrement dure avec la direction actuelle : “Il aurait pu y avoir une volonté plus forte d’achat de joueur pendant le mercato, l’effectif de jeunes joueurs, certes talentueux, ne suffit pas pour maintenir de bons résultats. Mais Monsieur Rybolovlev, je crois, avait d’autres préoccupations que le football, et n’a pas voulu s’investir complètement. On peut le regretter”. Le Prince Albert II a en outre qualifié les résultats de “très moyens, insuffisants”. Dans les colonnes de “L'Equipe”, le vice-président de l'ASM, Vadim Vasilyev, a tenté d'aplanir les choses mais le pavé dans la mare a été lancé…Le souverain de la Principauté de Monaco, le Prince Albert II, n'apprécie pas du tout la politique sportive de l'ASM ni les déboires judiciaires de son président, Dmitry Rybolovlev.
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