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Mardi, Gervais Martel est passé en comparution devant le tribunal correctionnel d'Arras pour des faits présumés de corruption, d'abus de biens sociaux et de recel d'abus de biens sociaux pour avoir contracté un pràªt de 4 M€ en 2010 auprès des sociétés privées de BTP, Ramery et Rabot Dutilleul, deux sponsors du RC Lens. De l'argent initialement destiné au RC Lens mais dont Martel s'était alors en partie servi pour rembourser ses dettes de jeu, ceux qui lui avaient pràªté de l'argent et s'offrir des vacances aux Caraà¯bes.
« Aucune infraction pénale »
Malgré tout, comme l'a fait savoir son avocat Maà®tre Didier Robiquet à la sortie de l'audience, il y a très peu de chances pour que la justice ne sanctionne Gervais Martel des 4 mois de prison avec sursis et de l'amende de 20 000€ requis contre lui. Pour lui, le président délégué du RC Lens sera relaxé. « Il n’y a absolument aucune infraction pénale. Il n’y a aucune illégalité commise par les uns et les autres. Gervais Martel a tout expliqué avec transparence depuis le début. Les sociétés ont fait ce qu’elles ont le droit de faire, à savoir pràªter de l’argent dans un pràªt officiel », explique Me Didier Robiquet dans des propos relayés par Madeinlens.
Si l'argent n'a pas fini au RC Lens, c'est à cause du Crédit Agricole
Selon l'avocat, si Gervais Martel – qui rembourse progressivement son pràªt – n'a pas mis davantage d'argent dans le capital du RC Lens, c'est « parce que le Crédit Agricole ne lui a pas permis de le faire » : « Cette accusation de corruption qui courrait dans les couloirs lui faisait plus de mal que de bien. Aujourd’hui, les choses ont été expliquées. » Quant au train de vie du dirigeant et ses impressionnantes dettes de jeu, l'homme de loi a relevé que, sans ce côté joueur, on ne l'aurait jamais vu à la direction du Racing : « Il a sacrifié sa fortune. Cela a été un joueur. Cela a eu ses inconvénients et ses avantages, dans la mesure où cela a bien servi les intéràªts du RC Lens pendant des années. »
