Equipe de France : Deschamps va-t-il surprendre dans sa liste ?

C’est ce mercredi que Didier Deschamps doit annoncer sa première liste de la saison en équipe de France. Voici les tendances…
Ultime ligne droite pour Didier Deschamps : ce mercredi, le sélectionneur lève le voile sur la liste des Bleus qui défendront leurs chances pour les qualifications à la Coupe du monde 2026. Entre réduction du groupe à 23 joueurs, absence d’expérimentation et pression immédiate sur les résultats, la concurrence s’annonce explosive à tous les postes. Tour d’horizon des tendances à surveiller et des incertitudes qui agitent Clairefontaine à la veille de ce grand rendez-vous au siège de la FFF.
La liste dévoilée à l’aube des qualifications
L’annonce se fera mercredi après-midi, alors que la France prépare deux rendez-vous cruciaux : déplacement en Ukraine (5 septembre), puis réception de l’Islande au Parc des Princes (9 septembre). Selon RMC, Didier Deschamps veut un groupe restreint et focalisé : fini les listes élargies, l’heure est à l’efficacité. Après les 25 joueurs de mai, seuls 23 seront retenus cette fois.
Le message du staff est clair : dans un groupe piégeux composé aussi de l’Azerbaïdjan, chaque point compte pour éviter la moindre mauvaise surprise dans la course au Mondial. L’expérimentation, ce sera pour plus tard : priorité aux valeurs sûres, au rendement, et à la compétitivité immédiate.
Gardiens : statu quo ou surprises ?
Ce secteur ne devrait pas réserver de choc. Malgré le retour du débat autour d’Alphonse Areola, son manque de temps de jeu le condamne probablement à observer. Mike Maignan tient la barre avec la confiance du staff, épaulé par Lucas Chevalier et Brice Samba, deux gardiens qui confirment à haut niveau.
- Maignan : pilier indiscutable
- Chevalier : montée en puissance confirmée
- Samba : solidité et expérience
Pas de place à l’incertitude : Deschamps joue la carte de la stabilité pour ce poste clé.
Défense : le duel des frères Hernandez et le retour des blessés
Diego Deschamps retrouve des options avec les retours attendus de blessure de Jules Koundé, William Saliba et Dayot Upamecano, absents lors du Final Four. Parmi les choix forts : la bataille entre Loïc Badé et Pierre Kalulu s’annonce décisive pour compléter la charnière.
- Gusto s’impose à droite après son Mondial des clubs réussi
- Digne conserve la confiance du sélectionneur à gauche
- Clauss se retrouve hors course
Le suspense reste entier pour le couloir gauche. Théo Hernandez, qui a opté pour le championnat saoudien, reste un atout, mais la concurrence directe de son frère Lucas, toujours solide, fait monter la tension d’un cran. Cette rivalité fraternelle pourrait trancher dans la balance du coach.
Milieu de terrain : des places chères, Rabiot confirmé
Au cœur du jeu, la hiérarchie est moins sujette à débats : Aurélien Tchouaméni, Manu Koné, Mattéo Guendouzi et Warren Zaïre-Emery semblent assurés de figurer sur la liste. Pour Adrien Rabiot, la confiance de Deschamps ne faillit pas, malgré une préparation mouvementée à l’OM.
- Koné et Zaïre-Emery progressent dans la hiérarchie
- Guendouzi toujours précieux en rotation
- Kamara peu probable
Le secteur du milieu incarne la montée de la relance made in Ligue 1 et le pari jeunes, sans pour autant délaisser l’expérience nécessaire dans ces matches couperets.
Attaque : jeunes talents et incertitudes Kolo Muani/Ekitike
Devant, la concurrence est totale. Kylian Mbappé reste le symbole offensif et continue d’enchaîner les records et les soirées décisives, comme le montrent ses prestations récentes avec le Real Madrid.
Derrière, Michael Olise, Ousmane Dembélé, Désiré Doué et Marcus Thuram s’imposent par leur forme du moment. En revanche, la situation est plus délicate pour Randal Kolo Muani, bloqué par une absence d’accord contractuel avec le PSG, laissant la porte entrouverte à Hugo Ekitike, dont le début de saison à Liverpool marque les esprits.
- Ekitiké : 2 buts, 1 passe en deux rencontres
- Cherki, brillant avec Manchester City, postule à nouveau
Ekitiké profite de sa montée en puissance et d’une valeur marchande qui explose (jusqu’à 75 millions d’euros), s’imposant dans le viseur de Deschamps aux côtés de Rayan Cherki, auteur d’un printemps flamboyant.