ASSE : no Stassin, no party pour des Verts qui méritaient mieux face à Monaco, le bijou de Davitashvili en vidéo
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Par
Raphaël Nouet
En dépit d’un match de bonne facture, l’ASSE s’est logiquement inclinée face à l’AS Monaco (1-3) ce soir. L’absence de Lucas Stassin, blessé, a pesé car les Verts se sont procuré des occasions.
Deux semaines après le derby (2-1), l’AS Saint-Etienne n’a pas réussi l’exploit de s’offrir le scalp d’un autre candidat à la Champions League. Pourtant, elle a mis les mêmes ingrédients que face à Lyon, à savoir de l’intensité dans les duels et beaucoup de projection sur les phases offensives. Mais face à Monaco (1-3), ce soir, il manquait Lucas Stassin. L’attaquant belge avait inscrit les deux buts de la victoire stéphanoise sur Lyon. Il était en tribunes ce soir car blessé. Et ça a fait toute la différence. Car ses partenaires se sont procurés des occasions que lui aurait certainement transformées.
Le Havre et Angers peuvent prendre le large demain
Menée dès le coup d’envoi sur un but d’Akliouche, oublié au deuxième poteau, l’ASSE est d’abord restée dans le match grâce aux arrêts de Larsonneur. Elle est ensuite sortie de sa coquille et a fini par égaliser sur une frappe enroulée magnifique de Davitashvili (65e). Hélas, le bonheur ne dure que trois minutes dans le Forez, c’est le temps qu’il a fallu à Al-Musrati pour redonner l’avantage à ses couleurs d’une frappe à l’entrée de la surface. Dix minutes plus tard, Balogun est parti à la limite pour assurer la victoire de l’ASM.
Même si la partition stéphanoise a été encourageante, elle s’est soldée par une défaite. En déplacement respectivement à Auxerre et Nantes demain, Le Havre (16e) et Angers (15e) peuvent prendre leurs distances avec l’ASSE. Les Verts ont un point de retard sur le HAC et trois sur le SCO, en attendant la décision de la commission de discipline concernant les événements du derby (jet d’une pièce sur un arbitre de ligne ayant entraîné la suspension momentanée de la partie) mercredi prochain.
Le but magnifique de Zuriko Davitashvili, c’est ici