LOSC – OM : De Zerbi défend Rulli et laisse planer le doute sur un nouveau stage à Rome
-
Par
William Tertrin
Les mots de Roberto De Zerbi en conférence de presse après le match nul entre le LOSC et l’OM (1-1).
L’Olympique de Marseille a laissé échapper deux points sur la pelouse du LOSC, dimanche soir, dans un match qu’il semblait pourtant contrôler. Après l’ouverture du score signée Gouiri (57e), une erreur de relance de Geronimo Rulli a offert l’égalisation aux Lillois (74e). Une faute de main qui n’a pas fait vaciller la confiance de Roberto De Zerbi en son gardien.
« Ça arrive. On prend un but stupide, oui. Rulli aurait pu passer à Kondogbia qui était libre. Je l’ai revu à la télé. C’était un risque inutile mais ça arrive. Et si on est deuxièmes, c’est en grande partie grâce à Rulli. Venir à Lille avec une telle personnalité, contrôler le match de A à Z, c’est vraiment bien », a estimé le technicien italien, calme et lucide au moment d’analyser le scénario du match.
L’OM en stage à New York ?
Depuis le retour d’un mini-stage effectué à Rome, les Marseillais semblent plus concentrés, plus unis. Ce séjour à l’étranger aurait apporté une forme de sérénité au groupe. « Rome nous a fait du bien. Le climat était à l’opposé de ce qu’on a connu mais je ne sais pas si on va repartir à Rome. On peut y aller comme aller à New York ou rester enfermé toute la semaine chez nous… Ça ne me pose pas de problèmes », a déclaré De Zerbi, dans des propos rapportés par L’Équipe.
Mais au-delà du cadre ou des systèmes tactiques testés (notamment une défense à trois), l’entraîneur de l’OM insiste : tout est une question de mental, de discipline et de régularité. « C’est toujours la tête qui bouge les personnes, pas le foot ou le système. On a fait de très bons matches à trois derrière et on le refera peut-être encore. Mais on a pris le temps d’être ensemble. À Marseille, ce n’est pas facile parfois, on s’éparpille. Ce n’est pas Lille, c’est moins tranquille. On est donc partis à Rome pour trouver cet état d’esprit mais on doit l’avoir du début à la fin de la saison. Il y a eu trop de pauses cette saison. L’an passé, l’OM avait fini 8e et ces « arrêts » ont eu un impact important. Ça ne doit pas arriver si on veut réussir à aller de l’avant tout au long de la saison. Il faut donc garder cet esprit tout le temps, sinon on ne joue pas à l’OM. »
Satisfait de la manière mais frustré par le résultat, De Zerbi sait que les deux dernières journées (Le Havre et Rennes) seront décisives dans la course à la deuxième place. Et il en est convaincu : seul un OM mentalement constant pourra y parvenir.