Arsenal – PSG : Dembélé et le collectif parisien ont établi un énorme record
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Par
William Tertrin
Buteur dès la 4e minute face à Arsenal, Ousmane Dembélé a permis au PSG de mener très tôt dans cette demi-finale aller de Ligue des champions. Mais c’est le collectif qui a réellement brillé.
En déplacement à l’Emirates Stadium, le PSG a frappé fort d’entrée en demi-finale aller de la Ligue des champions. Un but inscrit dès la 4e minute par Ousmane Dembélé, au terme d’une séquence exceptionnelle de 26 passes, a permis aux Parisiens de prendre l’avantage. Une action qui illustre à la perfection les principes de jeu de Luis Enrique et la capacité de son équipe à dicter le tempo, comme l’a analysé L’Équipe.
Une animation collective qui a mis Arsenal à genoux
Tout est parti d’un pressing haut d’Achraf Hakimi, qui a piégé Mikel Merino dans ses 30 mètres. Rapidement, Joao Neves a joué le coup franc et lancé une séquence de conservation brillante. Positionnements fluides, permutations constantes : Marquinhos s’est retrouvé latéral, Hakimi dans le cœur du jeu, puis Désiré Doué à son tour a occupé le couloir droit. Les Parisiens ont ainsi asphyxié les Gunners dans le demi-espace droit avec 15 passes en 30 secondes, mobilisant à eux seuls huit joueurs anglais.
Puis est venu le moment de renverser le jeu. Par deux transmissions rapides, Marquinhos et Pacho ont déplacé le bloc londonien, permettant à Nuno Mendes de servir Dembélé. Ce dernier a perforé l’axe, décalé Kvaratskhelia, et repris le centre en retrait du Géorgien pour ouvrir le score. Si Dembélé a signé la finition, c’est toute l’animation collective qui a mis Arsenal à genoux.
Un record signé de la main de Luis Enrique
Fixations, courses, relais et appels ont tout changé. Rice, attiré par Kvaratskhelia, a laissé Dembélé seul à l’entrée de la surface. Les projections de Fabian Ruiz et de Neves ont quant à elles empêché les défenseurs anglais d’intervenir sur la frappe.
Une action d’école, symbole de la méthode Luis Enrique : cohérence tactique, intelligence positionnelle, et une envie commune d’étouffer l’adversaire par le jeu. À ce niveau-là, le hasard n’existe plus. 26 passes avant de marquer, il s’agit même d’un record depuis qu’Opta analyse la compétition (2003-2004). Le Luis Enrique ball.