RC Lens : Will Still reconnaît que plusieurs joueurs se sont posés des questions

Alors que la saison du RC Lens se terminera samedi soir, Will Still est revenu sur son premier exercice mouvementé à la tête du club.

La saison du RC Lens touche à sa fin. Presque un an après tous les bouleversements au sein du club avec les départs de Franck Haise et d’Arnaud Pouille, le Racing va boucler sa saison dite de « transition » ce samedi à Bollaert, avec la réception de l’AS Monaco. Une rencontre sans enjeu en apparence, même s’il y a des objectifs pour les joueurs de Will Still. Tout d’abord, récupérer une 8e place qui pourrait être synonyme d’Europe si l’OL se voit sanctionner par l’UEFA, et que le PSG gagne la Coupe de France.

Une saison compliquée sur le plan humain

Également, Lens a l’opportunité de finir la saison à 52 points, et ainsi battre le total de la saison dernière (51). Il faudra aussi se réconcilier avec Bollaert, là où le RCL n’a pris que 20 points en 16 matchs. Quoiqu’il en soit, cette saison aura été très éprouvante pour le groupe lensois, qui a dû faire face à d’importants changements lors du mercato hivernal, avec les nombreux départs. De passage dans l’émission Winamax FC mercredi, Will Still est revenu sur cette période.

« Le plus dur était sur le plan humain. On parle du passé, des mecs qui sont dans le vestiaire depuis longtemps. Si on pense à des gars comme Adrien (Thomasson), Jo (Jonathan Gradit), Flo (Florian Sotoca), Ruben (Aguilar), Wesley Saïd, ils ont passé cinq ans de leur vie à partager leur quotidien avec ces mecs. Ils ont construit une relation humaine et ils ont été blindés de succès. Tout ce qu’ils ont fait était positif. Ils ont construit un groupe uni et fort sur la durée.

Et du jour au lendemain, il n’y a plus ça. Il faut retrouver de nouveaux repères, de nouvelles relations humaines. C’était dur pour eux d’accepter que leur pote était parti. C’était un, deux, trois, quatre et puis cinq. Très vite, il n’y a plus rien de similaire au quotidien. C’est ça qui était difficile. Ils sont passés d’un extrême à un autre, en devant intégrer de nouveaux mecs, certains qui ne parlent pas français ou qui ont une autre culture que celle qui est présente dans le vestiaire. Et il faut continuer à gagner des matches », a raconté l’entraîneur belge, qui a dû intégrer de nouveaux joueurs, jeunes pour la plupart, assez rapidement.

« Tu sens directement qu’ils se posent des questions »

« Quand on a pris Juma Bah, les joueurs savent bien que ce n’est ni la personne ni le même joueur que Kevin Danso ou Abdukodir Khusanov. Tu sens directement qu’ils se posent des questions et ils viennent te poser des questions. La réponse, pour le bien-être du club sur le long terme, la survie du RC Lens, est de dire que c’est un processus par lequel on doit passer pour être compétitif sur le long terme. C’est la conversation honnête qu’on a aussi eue avec les dirigeants », a confié Still, qui vivra bien une deuxième saison au RC Lens.

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