PSG : la Ligue 1 se couche devant Paris après son sacre en Ligue des Champions
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Par
Bastien Aubert
Le petit monde de la Ligue 1 a été conquis par le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, samedi contre l’Inter Milan (5-0).
N’en jetez plus, la coupe est pleine ! Après le sacre majestueux du PSG en Ligue des Champions, les louanges ne s’arrêtent plus. Notamment en Ligue 1, où la majorité des dirigeants de clubs ont tenu à féliciter les Parisiens pour leur chef d’œuvre en finale contre l’Inter Milan (5-0). « Les chiffres parlent d’eux-mêmes, aucune équipe ne s’était imposée sur un tel écart », rappelle Olivier Létang dans L’Équipe. « C’est une œuvre d’art, souffle le président exécutif du Stade Rennais Arnaud Pouille. La manière dont ils les ont étouffés, c’est rare quand même. »
« Dès les premières minutes, j’ai vu des joueurs en mission, insiste l’entraîneur du HAC Didier Digard. C’est tout un club qui était à l’unisson. Il y a tout eu dans ce match. L’alchimie était parfaite. Paris n’aurait laissé aucune chance à n’importe quel adversaire. » Dans quelle mesure le PSG peut-il servir les intérêts du football français ? C’est sous ce prisme que les acteurs de la Ligue 1 se sont également délectés de la manière dont le club de la capitale a su se hisser sur le toit de l’Europe.
« La L1 n’est pas aussi faible qu’on essaie de le faire croire »
« Le PSG domine la Ligue 1 et l’Europe aussi. Ça veut dire que notre Championnat n’est pas aussi faible qu’on essaie de le faire croire », ironise Saïd Chabane, président d’Angers. « On est dans une situation économique assez incompréhensible parce qu’on a un Championnat très compétitif, avec des joueurs de grande qualité, des infrastructures au top, une affluence qui augmente tous les ans, estime Létang. Il est évident que cette victoire du PSG doit consolider le fait que ce Championnat doit être valorisé à son juste prix. Aujourd’hui, on en est très loin. Il ne faut pas l’oublier, ni le travail impulsé depuis plusieurs années. On apprend à marcher en tombant, ça fait partie du chemin. Un entraîneur ne peut pas performer si le club n’est pas fort. Et maintenant ? C’est comme un pilote de F1 qui vient de remporter une course. Le lendemain, il pense déjà à comment améliorer sa voiture pour le refaire. »
Les Unes du journal L’Equipe du mardi 3 juin 2025
— L'Équipe (@lequipe) June 3, 2025
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