Polémique : le président de Fenerbahçe balance sur José Mourinho, il contre attaque !

Leonardo Balerdi discutant avec l'arbitre du match entre le Real Madrid et l'OM.
Laurent Hess
18 septembre 2025

Le président de Fenerbahçe accuse José Mourinho d’un coup monté après son arrivée sur le banc de Benfica, qui avait sorti le club turc en barrages de Ligue des champions.

Les accusations sont terribles… José Mourinho, licencié par Fenerbahçe dans la foulée d’une élimination cuisante face au Benfica en Ligue des champions, suscite aujourd’hui doutes et spéculations après son arrivée, désormais officielle, à Benfica. À Istanbul, l’ancien président Ali Koç souffle sur les braises en laissant entendre que le “Special One” aurait tout manigancé pour reprendre les commandes du club lisboète, juste après l’éviction de Bruno Lage.

Fenerbahçe pointe du doigt un « plan » de Mourinho

Pour le président Ali Koç, la transition paraît trop parfaite : il insinue une entente entre Mourinho, son ancien directeur sportif Mario Branco (parti à Benfica), et la direction du club lisboète. Sa sortie, savamment provocatrice, fait sourire autant qu’elle dérange… « Mourinho est un homme tellement brillant qu’il a prédit la défaite de Benfica contre Qarabag. Il a même calculé que Lage serait renvoyé. Mário Branco était là aussi, ils avaient prévu un plan avec lui… Non, ce n’est pas possible », a-t-il lancé. Ce climat de suspicion s’alimente autour du timing du licenciement de Bruno Lage, un enchaînement d’autant plus troublant que Mourinho était déjà cité pour reprendre le poste.

Mourinho a déjà contre-attaqué

Interrogé à l’aérodrome de Tires, Mourinho ne s’est pas laissé déstabilisé. « À chaque fois que je quittais un club, je tournais la page et je ne répondais pas aux provocations. Je ne cherchais aucune excuse, je ne blâmais personne. Ali Koç a une façon d’agir différente. Il s’est exprimé à maintes reprises, mais il n’a pas expliqué pourquoi le joueur qui nous a éliminés, Kerem Akturkoglu, n’a été acheté qu’après nous avoir éliminés. Je ne voulais pas accepter un club qui ne me convenait pas, simplement parce que je suis un accro au travail. Quand j’ai eu l’idée d’entraîner Benfica, je n’ai pas hésité une seconde. J’étais intéressé, ça me plaisait”, s’est justifié le Portugais.

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