PSG : les confidences de Luis Campos sur la victoire en C1, Donnarumma et Luis Enrique

Invité de Rothen s’enflamme sur RMC, le directeur sportif du PSG, Luis Campos, est revenu sur l’incroyable et quasi-parfaite saison 2024-25 qui a vu le club de la capitale soulever la Champions League.
« Ca a été un peu plus vite que ce que je pensais »
« Ça a été un peu plus vite que ce je pensais. On a grandi beaucoup pendant la saison. Je me rappelle d’une conversation avec Luis Enrique et le président, on s’est dit qu’on allait construire l’équipe sans la pression de gagner la Ligue des champions. Et Luis Enrique a dit : « Mais je suis venu pour gagner ». Ça a été une saison extraordinaire. Je félicite tout le club. Ça a été magnifique à vivre, de voir comment Paris a explosé ce jour-là. Mais ça c’est le passé. On veut penser au futur et continuer à gagner des choses importantes. »
« On avait tout anticipé avant de gagner la C1 »
« Une des vertus dans cette équipe du PSG, c’est l’anticipation des choses. On avait tout anticipé avant de gagner la Champions League. On savait ce qu’on allait faire sur le mercato. On savait qu’on serait très compétitifs et pouvoir défier n’importe quelle équipe. On a les idées claires et on avait anticipé pour être prêts à disputer cette nouvelle saison. »
« On a une identité de jeu »
« Au PSG, on a un trio très important. Le président donne sa vie pour le club. Le coach a une énergie qui ne s’arrête jamais. Il a de la gazoline. On a discuté de comment on va reconstruire l’équipe. Un des secrets de Luis Enrique, c’est qu’on a une identité de jeu, avec des mouvements qu’on répète. Quand le coach est arrivé, il m’a dit « Luis, cette année on va avoir une amélioration. Quand tu vas voir les joueurs bouger sur le terrain, tu ne vas pas comprendre ». Je me rappelle d’un match à Lille et un joueur lillois m’a dit : « Je ne comprends pas ton équipe, parce que les joueurs bougent partout ». Quand on parle d’Hakimi, d’arrière droit, de tout ça, notre équipe est difficile à comprendre pour l’adversaire. Cette imprévisibilité nous aide beaucoup. »
« Le club est plus important que n’importe qui »
« La politique du club, c’est créer une équipe. Le club est plus important que n’importe qui. Ça a changé au PSG. Donnarumma, c’est un ensemble de circonstances qui ont amené à son départ. Quand il demande un salaire au niveau du PSG d’avant, pas du PSG actuel… Notre politique est très liée au mérite, tu gagnes plus quand tu le mérites. On a pris du temps pour discuter la question de Gigio. On était obligés de trouver des solutions si on n’arrive pas à un accord. Pourquoi on prend un central et pas un autre arrière droit ? On a beaucoup plus de jeu direct aujourd’hui. Il faut prendre de la taille, un joueur à l’aise avec le ballon. Il faut avoir plus de solutions et de variables. La star, c’est le club, c’est tout le groupe. C’est ce qu’on a mis en place avec l’accord de la direction. On ne s’interdit pas de recruter une star, mais c’est à elle de s’adapter à la machine PSG. On aide Luis Enrique a imposé cette philosophie. »