par julien.demets

RC Lens : cette demande de Casanova que les joueurs n'ont pas écoutée

Incapable de tuer le match, le RC Lens n'a décroché qu'un nul à Auxerre (1-1) vendredi.

L'entraîneur artésien Alain Casanova n'avait pourtant pas demandé à ses troupes de gérer.

C'est malheureusement en train de devenir une habitude pour le RC Lens. Faute d'avoir tué le match, les hommes d'Alain Casanova ont concédé le match nul vendredi soir sur la pelouse de l'AJ Auxerre (1-1, 15e journée de Ligue 2). Un scénario particulièrement agaçant aux yeux de l'entraîneur nordiste Alain Casanova, qui déplorait après la rencontre l'absence d'esprit "tueur" au sein de son équipe et un certain laisser-aller en seconde période, conrtaire à ses demandes à la pause.

« Une fois de plus, on offre à l'adversaire la possibilité d'y croire et de revenir. On fait une première période bien maîtrisée, même si notre finition, au niveau du dernier geste ou de l'avant-dernière passe, manque de justesse. C'est ce qui fait qu'on atteint la pause avec un seul but d'avance. On a le contrôle total du match, on doit rentrer aux vestiaires avec au moins deux buts d'écart. Si j’ai demandé de gérer à la pause ? Au contraire, il fallait terminer le travail face à une équipe en plein doute. Il n’était pas question de s’arrêter de jouer, ni de gérer. Il fallait breaker. Malheureusement, dans nos attitudes, notre comportement, dans le jeu, on n'a pas tout fait à l'envers mais on a fait preuve de suffisance, d'un manque d'intensité et d'engagement. Aujourd'hui, on ne peut pas parler de nos ambitions car on manque de réalisme. Une bonne équipe, c'est une équipe qui joue pour gagner, pas pour l'esthétisme. »

Le RC Lens, qui reste sur deux matches nuls en championnat, stagne à la cinquième place du classement, avec trois points de retard sur le podium. Un écart qui pourrait s'accroître en cas de succès du Havre contre Amiens ce samedi après-midi.

Sylvain Opair

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Pour résumer

Incapable de tuer le match, le RC Lens n'a décroché qu'un nul à Auxerre (1-1) vendredi. Alain Casanova avait pourtant réclamé ce deuxième but salvateur.

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julien.demets

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