OM - Supporters : Les débordements à Bordeaux risquent de coûter cher

Un geste qui pourrait coûter cher aux associations.

En quelques jours, seulement, le service comptabilité de l'Olympique de Marseille a du envoyer deux chèques à l'ordre de l'UEFA. Un de 25 000 euros, pour les incidents survenus sur la pelouse de Guimaraes, ainsi qu'un autre de 14 000 en raison des nombreux fumigènes craqués lors de la venu de Konyaspor, toujours en Ligue Europa. Dans les prochains jours, il est fort probable que l'OM en adresse un troisième à la Ligue de Football Professionnel, cette fois, en raison des incidents survenus à Bordeaux. En cause : l'envahissement de la pelouse une fois le match terminé et l'intervention des forces de l'ordre.

Une nouvelle affaire qui ne risque guère d'arranger les relations entre le club et ses plus fidèles soutiens. Car comme le raconte le quotidien La Provence, dans son édition du jour, Jacques-Henri Eyraud et ses adjoints ne semblent toujours pas digérer ce qui s'est produit à Guimaraes lors de l'affrontement avec Patrice Evra. Si les responsables des associations ont bel et bien été reçus lundi dernier par Eyraud et le directeur de la sécurité, Thierry Aldebert, il avait déjà été décidé que l'OM n'aiderait pas financièrement les groupes à se déplacer en Turquie, jeudi, pour le match Konyaspor-OM.

Plus menaçante encore, la rencontre, tenue jeudi dernier cette fois, entre le Préfet de police des Bouches-du-Rhône, Olivier de Mazières, et les représentants des associations. Fraîchement nommé, le Préfet a en effet adopté un ton résolument ferme, reprochant encore et toujours les débordements aux abords du Vélodrome avant le match contre Paris et brandissant clairement la possibilité d'interdire les venues de tout supporter adverse. Et ce ne sont pas les troubles constatés dimanche dernier à Bordeaux qui risquent de rendre le Préfet plus souple dans ses futures décisions...

L.T.