Au-delà du drame causé par la disparition de l’avion dans lequel se trouvait Emiliano Sala lundi soir, les enjeux financiers existent autour de l’ancien attaquant du FC Nantes.
Même s’ils peuvent paraître indécents après un tel drame, les enjeux financiers autour de ce drame existent bel et bien. Transféré du FC Nantes à Cardiff pour 17 millions d’euros (dont 2 millions de bonus), le buteur argentin n’a jamais joué et ne s’est même jamais entraîné avec le club gallois. Selon L’Équipe, le club britannique devra pourtant honorer le montant de la transaction en faveur du FC Nantes.
Rien en effet dans les textes ne permet au club acheteur de ne pas régler sa dette dans l’hypothèse où le joueur qui vient d’être acheté est victime d’un tel drame. Pour que la cession d’un joueur soit effective entre deux pays, il faut qu’il signe une résiliation avec son employeur puis que les deux clubs paraphent une convention de transfert stipulant le montant de la transaction à travers le traitement informatique ITMS (International Transfert Matching System) de la FIFA.
Si Sala s’est bien désengagé du FC Nantes et si la convention de transfert a elle aussi été conclue, Cardiff doit donc payer ce qu’il a promis à Waldemar Kita. En faisant signer Sala, Cardiff a d’ailleurs dû souscrire, comme pour tous les joueurs, un contrat d’assurance, et s’il voulait contester ses engagements, il devrait se tourner vers la commission du statut du joueur de la FIFA, qui gère ce type de différends.
Le quotidien sportif explique par ailleurs que le club gallois devra aussi payer les clubs qui ont formé Sala à hauteur de 5% de la transaction, soit un montant global de 850 000 euros.
JP
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Au-delà du drame causé par la disparition de l’avion dans lequel se trouvait Emiliano Sala lundi soir, les enjeux financiers existent.
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