Courtisé par les Gunners, suivi de près par Crystal Palace et autrefois ciblé par le FC Nantes, Toni Fruk fait vibrer le mercato. À l’approche de l’hiver, la pépite croate est au cœur d’une bataille européenne où tout peut basculer.
Le parcours fulgurant de Toni Fruk, révélation croate
À 24 ans, Toni Fruk s’impose comme l’un des atouts les plus convoités du marché. Passé par la Fiorentina et révélé à Gorica, il explose cette saison au HNK Rijeka avec déjà 11 buts et 2 passes décisives en 29 matchs. Fruk porte près d’un tiers des réalisations de son club, affichant une polyvalence précieuse : milieu offensif, relayeur ou soutien d’attaque, il incarne la nouvelle génération croate ambitieuse et créative.
Sa capacité à déséquilibrer, son intelligence de jeu et sa régularité séduisent l’Europe. En cinq ans, sa valeur a été multipliée par 180, passant de 50 000 € à une estimation de 9 millions cet hiver. De quoi aiguiser l’appétit des clubs à la recherche de futurs cracks.
Le FC Nantes, premier club français sur le dossier
Avant la montée en puissance d’Arsenal et Crystal Palace, un intérêt du FC Nantes avait été mentionné l’été dernier. Le club de Loire-Atlantique avait songé intégrer le meneur dans son effectif pour densifier l’entrejeu avec une touche offensive, notamment après les départs de Simon et Chirivella. Si aucune offre formelle n’a abouti, l’intérêt nantais a contribué à accroître la cote du joueur, désormais hors de portée des budgets ligériens.
Londres s’agite : Arsenal et Palace préparent la grande offensive
Ces derniers jours, c’est dans la capitale anglaise que le dossier Fruk s’est accéléré. Selon TEAMtalk, Arsenal, avec la vision de Mikel Arteta, voit en lui la doublure idéale d’Odegaard pour muscler le milieu et renforcer l’animation offensive. En coulisses, les Gunners bougent vite pour barrer la route à la concurrence.
Côté Crystal Palace, le projet axé sur la jeunesse et le jeu direct séduit, l’entraîneur Oliver Glasner espérant convaincre Fruk avec des garanties de temps de jeu et un rôle clé. En parallèle, la Fiorentina conserve un droit sur la revente, ajoutant un paramètre crucial à la négociation. L’Atlético de Madrid et Benfica restent, eux aussi, attentifs au moindre faux pas londonien.
Le prix monte, Rijeka fixe ses conditions
À Rijeka, Damir Miskovic, président du club, affiche sa fermeté : pas de discussions sous les 15 millions d’euros. Le contrat de Fruk court jusqu’en 2027, garantissant une vraie force de négociation. Quant à la Fiorentina, elle surveille toute opportunité de retour, disposant d’un droit de regard sur chaque proposition sérieuse.
La bataille s’annonce relevée : Arsenal et Palace sont sous pression, tandis que l’Atlético et Benfica avancent leurs pions en quête de créativité.
Quel impact chez les Gunners ? L’équilibre d’un mercato
L’arrivée de Toni Fruk pourrait changer le visage d’Arsenal. Son profil créatif et son potentiel de dynamiteur offriraient de nouvelles armes à Arteta, tout en anticipant la relève de ses leaders. Crystal Palace rêve aussi de bâtir autour de lui un collectif plus fort. Pour Fruk, il s’agit d’un choix de carrière crucial entre le prestige d’un grand club et la perspective d’endosser des responsabilités immédiates. Mais ça ne sera définitivement pas au FC Nantes…
🚨 Arsenal are among the scouts watching 24-year-old Rijeka attacking midfielder Toni Fruk.
— Transfer News Live (@DeadlineDayLive) December 12, 2025
He's caught the eye of recruitment teams across Europe including Crystal Palace, Atlético Madrid, Benfica and several other major clubs.
He's left-footed and has a blend of close control… pic.twitter.com/vsVZiqdSfb













