À LA UNE DU 27 DéC 2025

OL – EDITO : mais pourquoi t'es-tu encore caché, Yoann Gourcuff ?

🔥 Rejoins notre groupe WhatsApp de +18 000 passionnés de foot ! Actu en temps réel, transferts, débats, et infos exclusives sur ton club.
WA Rejoindre

Hier, l'Olympique Lyonnais a été battu en 8e de finale de la Coupe de la Ligue face à l'AS Monaco sous la pluie de Gerland (1-1, 4-5 aux tab). Comme beaucoup de journalistes présents dans le froid, le vent et la pluie, j'ai apprécié l'entrée en jeu de Yoann Gourcuff, son geste de classe pour éliminer Jérémy Toulalan et donner l'égalisation à Alexandre Lacazette. En revanche, la séance de penalty et son attitude m'ont laissé un goût amer.

Yoann, pourquoi t'es-tu encore défilé alors que tu avais le public derrière toi ? Pourquoi n'as-tu pas pris ce ballon, fait face à ce géant néerlandais dans les buts et tenté ta chance à la grande loterie des « pénos » ?

Koné et Ferri, je vous pardonne plus qu’à Gourcuff

Maxime Gonalons, Alexandre Lacazette et Samuel Umtiti ont agi en leaders. Ils y sont allés. Comme les grands qu'ils sont dans ce vestiaire. Rachid Ghezzal, entré en jeu et à l'aise techniquement, s'est aussi présenté avec beaucoup de cran.

Bakary Koné et Jordan Ferri ont échoué mais ils ont assumé leurs actes en faisant face aux micros, les premiers en conférence de presse. Je pardonne à Jordan d'àªtre tombé sur un grand Stekelenburg. Je pardonne au Burkinabé d'y àªtre allé. Màªme si avec ses « panards » chaussés en 48 et sa maladresse qui l'avait déjà vu échouer à Epinal, il n'aurait jamais dû se présenter dans la surface. Mais lui considérait la compétition comme importante pour son temps de jeu. Pas toi visiblement, Yoann”¦

Un silence qui interpelle

Je pardonne aussi Anthony Lopes, Medhi Zeffane et Yacine Benzia de ne pas s'àªtre auto-désignés. Pour les deux premiers, ce n'était pas leur rôle. Pour le troisième, il souffrait d'une entorse à la cheville et a quitté le stade en béquille. Je pardonne aussi à Henri Bedimo. D'abord parce que les latéraux ne doivent jamais tirer en séance. Le football est un milieu superstitieux et à§a porte malheur. Ensuite, parce que le Camerounais a fait face aux micros pour s'en excuser et dire qu'il ne se sentait pas, assumant pleinement sa fragilité.

Yoann, on a vu que tu te tenais les adducteurs au moment de parler au préparateur physique avant la séance. Tu grimaà§ais, prétextant la blessure. Peut-àªtre, effectivement, tu avais mal. Hubert Fournier ne l'a pas confirmé. Nous renvoyant vers toi. Mais tu n'es pas venu t'exprimer. On ne voulait pas que tu le fasses pour nous, journalistes, mais pour le grand public. Pour qu'il comprenne. Encore une fois, tu t'es caché. Tu ne l'as pas fait. Encore une fois, tu as déà§u”¦

Alexandre CORBOZ, à Gerland.

Actu foot Compétitions : les infos les plus chaudes