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Des échauffourées avaient alors éclaté devant les bancs des deux clubs lors du match retour de la Supercoupe d’Espagne entre le Real Madrid et le FC Barcelone. José Mourinho s’était tristement illustré en mettant un doigt dans l'Å“il de Tito Vilanova, alors adjoint de Pep Guardiola.
On croyait l’affaire enterrée depuis longtemps : la fédération espagnole avait alors condamné le Special One à deux matches de suspension – contre un seul pour Vilanova qui avait répondu en lui assénant une tape sur la nuque -, avant que les deux hommes ne soient graciés.
Mais le dossier n’est pas clos, grâce (ou à cause) de l’insistance d’un cabinet d’avocat, qui dénonce ‘un délit public‘ : ‘Le cas porte non seulement atteinte à l’intégrité physique et morale de Vilanova, mais également à un modèle d’harmonie sociale fondée sur la justice, l’égalité et le respect des gens’ , énonce l’un des membres du cabinet, interrogé par l’agence de presse espagnole EFE.
De recours en recours, le cas Mourinho se retrouve aujourd’hui entre les mains de la Cour constitutionnelle !
Le technicien portugais, aujourd’hui à Chelsea, risquerait une amende équivalente à un mois de son salaire au Real Madrid, soit plus d’un million d’euros.
