Rejoindre
Faut-il s'en inquiéter ? L'OM est-il réellement en position de force ? La première raison vient bien évidemment du fait que les clubs visés prennent un malin plaisir à monter le prix de leurs joueurs quand l'OM frappe à la porte. Il faut dire qu'en criant sur tous les toits que les finances sont au vert, le tout couplé à une qualification directe pour la Ligue des Champions, cela n'arrange pas les affaires. ‘Nous allons essayer des fenàªtres de tirs sur de bons joueurs franà§ais et si l'on peut choper les meilleurs franà§ais… Mais à§a ne sera pas simple, le marché franà§ais est plus cher que l'étranger. Ceci dit, cette année avec la Ligue des Champions et nos données économiques, c'est moins dur d'attirer les joueurs’, précise toutefois José Anigo dans les colonnes de La Marseillaise. Car les dirigeants olympiens ont plus d'un tour dans leur manche et chaque minute écoulée pourrait jouer en leur faveur.
Une partie de poker menteur…
Comme à chaque période estival, les dirigeants de chaque club s'adonnent à des pratiques d'intimidations pour vendre au meilleur prix leur joueur. Preuve en est avec Romain Alessandrini, d'abord jugé ‘intransférable‘ avant que les Rennais n'ouvre la porte à un départ en fixant un prix élevé pour un joueur encore blessé (10M€). Sauf que l'OM, avec l'attractivité de la Ligue des Champions, peut compter sur le désir du joueur de rejoindre la Canebière et ainsi mettre la pression sur les dirigeants. Florian Thauvin a déjà essayé, en vain. Nul doute que Romain Alessandrini, natif de la région, aura quelques arguments supplémentaires qui pourraient faire pencher la balance.
De son côté, Dimitri Payet est encore en vacances et les négociations ne devraient s’accélérer qu'à son retour à l'entraà®nement prévu début juillet. Le joueur et son agent ne semblent pas pressés de lui trouver une destination et Lille compte sur cela pour faire monter les enchères. Malheureusement, à ce jour, seul l'OM est réellement fait part publiquement de son intéràªt pour le Réunionnais, qui serait également suivi par plusieurs clubs étrangers. A un an de la Coupe du monde au Brésil, on voit cependant mal le Nordiste prendre un risque en quittant l'Hexagone, ce qui donne un net avantage aux dirigeants phocéens qui semblent les seuls, en France, à pouvoir l'enrôler (le PSG et Monaco ne semblent pas intéressés).
Plus de quatre recrues cet été ?
La voie semble quant à elle totalement libre concernant la piste menant à Serge Aurier. Le défenseur toulousain ne semble àªtre la cible que de l'OM. Lyon privilégierait Benjamin Mendy alors que Lorient va finaliser sous peu l'arrivée de Raphaël Guerreiro. Une fois encore, les dirigeants olympiens ont donc le temps pour finaliser le dossier histoire de faire baisser le prix.
Enfin, et si les décideurs phocéens ont des moyens pour recruter cet été, ils ne peuvent pas se permettre de faire des folies. Dans les colonnes de La Marseillaise , José Anigo a défini ‘un minimum de quatre joueurs, à moins que des joueurs ne bougent et qu'on les remplace‘ . En recrutant Payet (10M€), Alessandrini (10M€) et Aurier (5M€) au prix fort, les dirigeants auraient déjà vidé leur enveloppe avec seulement trois noms…
M.L.
Retrouvez cet article et beaucoup d’autres sur le mercato de l’OM dans But ! Marseille, actuellement en kiosques.
Retrouvez également ce numéro en version numérique chez notre partenaire journaux.fr.
Retrouvez toute l’actualité de l’OM sur Football Club de Marseille.
