Stade Rennais – OM : Timothy Weah s’emporte et Habib Beye dévoile les clés du succès rennais

Après la victoire du Stade Rennais face à l’OM, Timothy Weah et le coach Habib Beye ont livré leur réaction.
L’Olympique de Marseille a débuté sa saison de Ligue 1 par une défaite frustrante à Rennes (1-0, tops, flops et notes), malgré une supériorité numérique dès la 31e minute. Après la rencontre, la recrue Timothy Weah, entrée à la mi-temps, a exprimé son mécontentement au micro de Ligue 1+.
« Ce qu’il nous a manqué ? Je pense un peu de grinta à la fin. Prendre un but quand on est un de plus, c’est inacceptable. On a mal commencé le championnat, mais il est long. J’ai confiance en tout le monde et je sais que le prochain match sera bien. On ne l’a pas fait ce soir, c’est un peu dur à accepter car on a des joueurs qui veulent gagner. On a perdu, on doit se remettre en question et travailler », a-t-il déclaré.
« Ne pas vivre de frustration quand c’est difficile »
Pour sa part, Habib Beye, l’entraîneur du SRFC, a détaillé la manière dont son équipe a su prendre l’avantage, malgré l’absence du jeune Abdelhamid Aït Boudlal, expulsé pour son premier match en Ligue 1, et grâce au but décisif inscrit par Ludovic Blas dans les dernières minutes.
« Avec la patience et l’abnégation. Ne pas vivre de frustration quand c’est difficile. C’est notre métier. Ce que fait mon groupe, c’est remarquable, on savait que ce serait difficile de rivaliser sur la possession, mais il fallait coulisser vite, très fort, pour gérer Rowe et Greenwood. Et fermer l’intérieur du jeu. On a pu tenir. À 11 contre 11, on a les opportunités et on doit être devant. Après, c’est l’OM, c’est une très grosse équipe avec de grosses individualités et un collectif. On a été solides et c’est une magnifique performance. On n’a pas changé notre plan de jeu. On était à 3 avec Merlin et Frankowski plus hauts. On est restés en 5-3-1. Al Tamari a fait un gros travail devant. On a été bons dans la compensation même en infériorité numérique. Les garçons ont fait le job. À 11, on avait prévu de ne pas les chercher, car on sait qu’avec la relance, ils arrivent à fixer. Les joueurs ont un temps d’avance. On a fermé l’intérieur du jeu, on a mis des zones de pression… J’avais dit que si on était solides, on aurait des opportunités. Commencer une saison avec un match comme ça, même s’il reste 33 journées, c’est bon, encore plus à domicile comme ça. (…) Je ne sais pas si on a tout gagné ce soir. Je veux que ce club ait une identité forte et qu’on ne laisse pas un comportement mettre en péril l’esprit d’équipe, mais quand ça arrive (le retard de Mikayil Faye, écarté du groupe), ça peut arriver, il faut être en capacité de sanctionner. Les retards, ce sont des scènes de vie d’un vestiaire qu’il faut savoir gérer. Abdelhamid, c’est un 2006. Il ne devait pas démarrer, il a un potentiel énorme mais il a besoin de ces matchs pour apprendre. Je lui ai dit, et j’ai dit au vestiaire d’aller gagner pour lui. Quand tu es jeune, ce n’est pas simple. »