Ekitike, du fiasco au PSG à la renaissance à Liverpool !

Bousculé, ignoré puis relancé : Hugo Ekitike a vécu l’enfer au Paris Saint-Germain avant de retrouver la lumière à Liverpool. Son passage raté à Paris l’a forgé, mais l’attaquant veut avancer sans règlements de comptes inutiles.
Un échec marquant sous le maillot du PSG
Hugo Ekitike ne cache pas que son aventure au Paris Saint-Germain n’a jamais décollé. À Paris, il s’est heurté à la réalité d’un vestiaire de stars et à des choix d’entraîneurs peu favorables. Peu utilisé, souvent écarté des plans de jeu, il garde pourtant la tête froide. « Ce n’est pas une revanche, c’est l’apprentissage », affirme-t-il, décidé à transformer ce revers en moteur pour la suite de sa carrière.
Frustration, solitude et apprentissage express
Passer de l’attente médiatique à la mise à l’écart n’est jamais simple, surtout quand on partage le vestiaire avec des géants du football mondial. Ekitike sait que cette période a été difficile : « Je n’avais pas ma place dans une équipe aussi dense, mais c’était nécessaire », reconnaît-il. Et malgré les rumeurs ou les critiques, il refuse toute rancœur envers Christophe Galtier et le cercle parisien. Il avance, lucide et apaisé.
La concurrence des grands : entre ombre et lumière
Accaparé par le culte des stars, le PSG ne lui a jamais laissé sa chance. « Beaucoup se sont fait une idée sans vraiment regarder qui j’étais et ce que je pouvais apporter », regrette Ekitike, conscient d’avoir servi de figurant à Paris. Cette saine distance contraste avec les tourmentes que traversent d’autres joueurs bien exposés, tel Ousmane Dembélé, dont l’absence continue de susciter débats et analyses, comme dans cet article sur le classique face à l’OM.
Renaissance à Liverpool et retour chez les Bleus
Loin de la pression parisienne, Hugo Ekitike a su rebondir à Liverpool et prouver sa valeur. Le buteur retrouve la confiance et tape dans l’œil du sélectionneur tricolore, renouant avec la dynamique de l’équipe de France. « Ici, on me regarde différemment. Revenir en Bleu et montrer ma vraie valeur, c’est un plaisir immense », confie-t-il, déterminé à laisser son passé derrière lui et à tout donner pour son nouveau club comme pour les Bleus.
La trajectoire d’Ekitike démontre qu’un échec peut servir de tremplin. Il conclut : « Paris, c’est juste une étape de ma progression. Je vais avancer, sûr de moi, sans jamais me retourner. » Une leçon de résilience à méditer sur et en dehors des terrains.