Ces dernières heures, on relaye que le Real Madrid serait très chaud pour attirer Vitinha l’été prochain en cas de départ de Vinicius. Peut-on imaginer le Brésilien rejoindre le PSG dans le cadre d’un échange ? C’est notre débat.
Non
« Honnêtement, je ne vois pas du tout le PSG échanger Vitinha avec Vinicius, ni d’ailleurs avec n’importe quel joueur que ce soit. Vitinha est bien trop important. C’est une pièce-maîtresse, et peut-être même LE joueur le plus important de l’édifice construit par Luis Enrique et Luis Campos. Si on l’enlève, il y a un gros risque que tout s’écroule, et ce risque là, le PSG ne le prendra pas. Pas même pour recruter Vinicius.
Après, Vinicius au PSG, c’est un autre débat. Et la situation du Brésilien au Real Madrid s’est tellement fragilisée qu’on peut penser que Paris a un bon coup à jouer. Vinicius au PSG, ça oui, on peut y croire. On peut même penser que ce serait un gros coup. Mais en échange de Vitinha, certainement pas ! »
Laurent HESS
Possible, mais une très mauvaise idée
« Sur le papier, l’idée d’un échange entre Vinícius Jr et Vitinha — avec le Brésilien au PSG et le Portugais au Real Madrid — pourrait sembler séduisante si l’on se place dans une logique purement « business » de mercato. Mais dans la réalité, ce scénario est hautement improbable et surtout très mal adapté à l’intérêt sportif des deux clubs. Vitinha est quand même considéré comme « intouchable » au PSG, il n’est pas à vendre, même s’il y aurait dans son contrat une clause de départ en cas d’offre à 90 millions.
Je pense même que le PSG serait désavantagé en perdant Vitinha pour récupérer Vinicius. Sur le plan sportif et humain, Vinícius ne correspond guère au profil recherché sous l’ère Luis Enrique (notamment en termes d’attitude et d’esprit d’équipe). Nombreux sont ceux qui estiment qu’il serait une mauvaise option pour l’équilibre actuel du vestiaire parisien, et je fais partie de ces gens-là. Quand on connaît l’apport de Vitinha dans les domaines, ça serait évidemment un coup de génie pour le Real, mais tout le contraire pour Paris ».
William TERTRIN















