Dans un long entretien accordé au site Poteaux-Carrés, Gérard Janvion est sorti du silence. Depuis sa Martinique natale, l'ancien latéral droit des Verts et de l'équipe de France s'est expliqué sur les raisons qui l'ont poussé à boycotter l'inauguration du Musée des Verts et les 80 ans du club :
« Le club m'a invité à l'inauguration du Musée des Verts sans me proposer de prendre en charge mes frais de déplacement. Je n'appelle pas à§a une invitation. Je trouve à§a vraiment petit, pas digne d'un grand club. Ils savent très bien que j'habite à Case-Pilote, pas à Saint-Etienne ou au Chambon. Je vis simplement ici. J'ai une maison en bois qui n'a rien d'extraordinaire et un train de vie assez modeste. Attention, hein, je ne suis pas à plaindre ! Mais je n'ai pas trop les moyens de me payer un aller-retour pour la Métropole. Le club brasse des millions mais il n'a pas jugé utile de payer quelques centaines d'euros pour me faire participer aux festivités. Quand je pense que les dirigeants ont payé plus de 20 000 euros pour acheter les poteaux carrés, des bouts de bois tous pourris”¦ je n'ai màªme pas pu les voir. Quand j'y repense, j'éprouve à la fois de la tristesse et de la colère. Ce n'est pas correct ! Ils ne m'ont pas invité aux 80 ans du club mais, à la limite, je préfère à§a à une invitation sans billet d'avion. »
Dans ce long entretien, « Le Cerbère » explique àªtre dégoûté du football moderne, gangrené par le fric, où il faut montrer patte blanche partout. L’intéressé déplore que ses rapports avec le club et son ancien coéquipier Dominique Rocheteau – avec qui il n'a màªme pas pu déjeuner lors de sa dernière visite dans le Forez – soient aussi froids”¦
Rappelons quand màªme que, lors des 80 ans du club et de l’inauguration du Musée, certains anciens joueurs (Piazza, Moravcik, Keita ou Curkovic) n’habitaient pas dans le Forez quand ils ont répondu à l’invitation des dirigeants.












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