Un petit miracle au regard de 45 premières minutes cataclysmiques livrées par les hommes de Laurent Blanc.
Un concours de pertes de balle en première mi-temps
Le ballon rendu par Yohan Cabaye à Jordan Ayew dans la moitié de terrain parisienne dès la première minute de jeu a donné le ton : gàªnés par le pressing breton, maladroits techniquement, les joueurs Bleu et Rouge ont rendu un nombre incalculable de ballons de relance à leur adversaire durant le premier acte et concédé une occasion de but sur presque chacun d’entre eux. Paris a donné le bâton pour se faire battre et seul le manque d’efficacité des Merlus lui a épargné un score plus large à la pause.
L’étincelle Pastore
Transparent durant les 45 premières minutes, le meneur de jeu argentin a quasiment changé le cours de la partie à lui seul. Sa louche lumineuse vers Thiago Motta amène l’égalisation. Et par la suite, chacune de ses prises de balle va permettre à son équipe de faire la différence. À l’image de sa formation, El Flaco s’est réveillé à la pause. L’un et l’autre sont sans doute liés : sans les coups de génie de Pastore, jamais le PSG n’aurait refait surface.
Les remplaà§ants le resteront
Laurent Blanc avait laissé Blaise Matuidi et Marco Verratti sur le banc pour les reposer. L’entrée du second a redonné vie au jeu offensif parisien, comme en témoigne la passe décisive du petit Italien pour Jean-Christophe Bahebeck. A contrario, les remplaà§ants Yohan Cabaye et Lucas Digne ont déà§u. Serge Aurier s’est battu mais reste maladroit. L’équipe-type du PSG n’est pas près de changer.
Cabaye, un naufrage
Le cas de l’ancien Lillois est le plus spectaculaire. Son but face au RC Lens il y a deux semaines lui avait redonné du crédit. Mais ce samedi, le milieu de terrain du PSG est passé au travers. Sa perte de balle d’entrée lui a semble-t-il sapé le moral. Comment expliquer sinon ces ballons mal négociés et ces fautes inutiles dans sa moitié de terrain ? L’international tricolore a sans doute réalisé sa pire prestation dans la capitale.
Cavani le renard, Baheback le sauveur
Certes, il s’est encore montré maladroit sur une occasion de la 55e minute. Et dans le jeu, il ne sert à rien. Mais comme à Nicosie, Edinson Cavani a inscrit un but de raccroc qui coûte très cher. C’est aussi cela, la marque des grands attaquants. Quant à Jean-Christophe Bahebeck, force est de constater qu’il a été le joueur le plus décisif de son équipe en l’absence de Zlatan Ibrahimovic. Qui l’aurait cru ?
Surfez sur But ! Football Club depuis vos mobiles.
Retrouvez également nos journaux sur notre boutique. C'est ICI.












Rejoindre