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C’est le temps dont dispose le président du RC Lens Gervais Martel pour préparer son audition devant la DNCG le 26 mai. Objectif : convaincre le gendarme financier du football franà§ais de la solvabilité du club, abandonné par son actionnaire Hafiz Mammadov. Pour y parvenir, le dirigeant a promis d’injecter lui-màªme 15 millions d’euros dans les caisses. Problème, d’après le site Made In Lens, cet argent, Martel ne l’aurait pas encore.
Des investisseurs réticents face à une situation floue
Deux raisons à cela. D’abord, le duo composé de Mammadov et Martel n’inspirerait plus assez confiance aux investisseurs anglais, suisses et belges contactés par ce dernier. Seul un ‘nettoyage’ à la tàªte du RCL et un éclaircissement de sa situation pourrait inciter un repreneur à se lancer dans l’aventure. Or, le patron du Baghlan Groupe reste incontournable à l’heure actuelle et aucune modification de l’actionnariat ne peut s’effectuer sans son aval.
En outre, l’un des investisseurs contactés souhaiterait faire son entrée dans le capital le plus tôt possible. Ce que Gervais Martel ne peut évidemment lui garantir en raison, une fois encore, de l’immobilisme de Mammadov, dont les difficultés économiques n’altèrent ni le pouvoir décisionnaire dans l’organigramme Sang et Or, ni la volonté apparente de conserver le plus longtemps possible la main sur le RCL, quitte à en précipiter la chute.
Une demande de report vouée à l’échec ?
Conséquence, Martel pourrait, selon Made in Lens toujours, demander un report de l’audition du 26. Une requàªte qui a peu de chances d’aboutir, la DNCG ayant déjà le sentiment de s’àªtre fait berner l’été dernier. Bref, l’avenir ne s’annonce pas sous les meilleures auspices pour l’actuelle lanterne rouge de Ligue 1, condamnée à la L2 sur le plan sportif, mais qui risque une sanction bien plus sévère sur le terrain juridique.
