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Le site Planète-Lens relaie ce lundi soir plusieurs extraits d’un entretien accordé par le président du RC Lens Gervais Martel à France Football (à paraà®tre mercredi). Le dirigeant y fait plusieurs annonces décisives pour l’avenir des Sang et Or.
Première chose, Martel affirme que son club ne risque aucun dépôt de bilan et détaille les différentes sources d’argent qui vont lui permettre de boucler le budget 2014/15 avant la date fatidique du 30 juin.
« On peut màªme arriver à l'équilibre. Je n'ai aucun retard, les salaires d'avril ont été payés, mes encours fournisseurs sont à soixante jours”¦ Pour àªtre en cessation de paiement, comme l'annoncent certains, il faut avoir un certain nombre d'impayés, ce qui n'est pas notre cas. Lens fonctionne sans découvert en banque et sans avance de droits télé sur la saison en cours. J'ai encore des sous à toucher de la part de sponsors, on va aussi encaisser 2 millions d’euros pour le transfert d'Aurier et 750 000 pour celui de Kondogbia. »
‘C'est le monde à l'envers, mais je vais me substituer à Mammadov’
Ensuite, Martel affirme que sa propre société va s’acquitter des 15 millions d’euros nécessaires au RCL pour que la DNCG lui donne le feu vert en vue de la saison prochaine. L’actionnaire azéri du club Hafiz Mamamdov sera pour sa part incité à céder ses parts ou à accepter l’arrivée à ses côtés d’un nouvel actionnaire.
« Les besoins de trésorerie sont de 15 M€. C'est ce que je vais présenter à la DNCG. Et je vais les amener via ma holding, GIM2. C'est le monde à l'envers, mais je vais me substituer à Mammadov, qui ne peut pas faire face à ses responsabilités. Il continue à dire qu’il va pouvoir payer. Moi, je n’y crois pas. On va avancer tranquillement avec nos juristes. Je suis déjà passé à une seconde étape. Si Mammadov ne peut pas faire face à ses engagements, je dois le sortir pour faire perdurer le RC Lens.
(…) Soit Mammadov accepte d'àªtre dilué par rapport à un nouvel entrant dans le capital du club, soit il accepte de céder ses parts parce qu'il ne peut pas tenir ses engagements. On en est là aujourd'hui. Mon réseau et ma holding vont me permettre d'injecter cet argent-là . J'en fournirai la preuve le jour où j'irai devant la DNCG. »
Concernant ce mystérieux nouvel entrant dans le capital du RCL, Martel précise seulement qu’il s’agit d’un partenaire « issu d'un pays européen beaucoup plus proche de la France ».
