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La prestation des Canaris méritait sans doute mieux mais tant que l’efficacité offensive manquera…
Une première mi-temps de grande qualité
En début de saison, les hommes de Michel Der Zakarian se reposaient avant tout sur leur solidité défensive. Leurs prestations à Lille ou contre Nice ont prouvé qu’ils étaient capables de faire le jeu. Ce dimanche, ce sont eux qui ont le mieux utilisé le ballon durant le premier acte, faisant astucieusement évoluer le jeu d’un côté à l’autre du terrain et parvenant, en quelques échanges, à s’approcher de la surface lyonnaise. C’est après que à§a coince…
Toujours pas d’efficacité, mais un penalty marqué !
C’était l’un des principaux sujets de conversation cette semaine à La Jonelière : la maladresse des joueurs sur penalty. L’échec de Chaker Alhadur mercredi à Bastia (0-0) était le cinquième d’affilée pour les Canaris. Une série noire à laquelle Jordan Veretout a mis fin, assumant sur ce coup le rôle de leader que son entraà®neur Michel Der Zakarian aimerait le voir endosser plus souvent. Reste que l’attaque nantaise, avant-dernière de Ligue 1, reste toujours aussi impuissante (contrôle raté de Gakpé au moment de frapper), voire malchanceuse (tàªte de Bedoya sur le poteau).
Un côté gauche en pleine forme
Match après match, Johan Audel commence à trouver ses marques au poste de milieu gauche. L’ancien Lillois a très souvent pris le dessus sur son adversaire direct Christophe Jallet. Chaker Alhadur ou Yacine Bammou sont venus lui pràªter main forte, avant que Georges-Kevin Nkoudou ne le remplace. Et c’est du côté gauche que sont venues les meilleures occasions nantaises, à l’image de cette tàªte de Bedoya sur le poteau à la 42e minute suite à un centre de Bammou ou de ce débordement de N’Koudou qui mène au penalty (71e).
Maudits retours des vestiaires…
Normalement, la pause sert à remobiliser les troupes. À Nantes, c’est l’inverse qui se produit. Comme à Lille il y a deux semaines, Kian Hansen et sa bande ont concédé l’ouverture du score dès l’entame du second acte (à la 51e minute) après avoir pourtant nettement dominé leur adversaire au cours des 45 premières minutes. Manque de concentration ? Le FCN doit en tout cas rapidement perdre cette habitude suicidaire.
Toujours du mal à un gros
Après sa défaite sur sa pelouse face à Monaco (0-1) fin août, la formation nantaise confirme son incapacité à prendre les 3 points contre les ‘gros’. C’était déjà le cas la saison dernière, les coéquipiers de Rémy Riou ne s’étant jamais imposés face au PSG, à Lille, à Lyon, face à Monaco ou contre Saint-à‰tienne. À force, cela ne peut plus àªtre un hasard : le FCN fait apparemment un complexe face aux grosses écuries.
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